Ateliers de René THOMSEN et Lucien DESMEDT

Lucien Desmedt (1919-1993)

Né à Roubaix dans le Nord, il suit les cours de l’Ecole de Beaux-Arts de Paris et à partir de 1945 ceux d’Othon Friesz et Mac Avoy à l’Académie de la Grande Chaumière.

Lucien Desmedt organise sa première exposition privée en 1958 à la Librairie du Ranelagh (Paris) et installe rapidement son atelier à Montmartre.

Peintre du mouvement, il parvient à nous retranscrire la fougue de ses chevaux, la force de la houle dans ses marines, la vie de ses sujets…

Sa matière est riche et sa palette colorée. Sa peinture, essentiellement figurative tend bien souvent vers une abstraction équilibrée et résolument expressionniste.

Son travail a été récompensé par plusieurs Médailles et Prix :

•           Médaille d’Or du Festival de Saint Tropez (1962)
•           Prix aux Olympiades Internationales de BeauxArts de Paris (1963)
•           Médaille d’Argent de la Ville de Paris (1963)
•           Prix du Salon de Mantesla-Jolie (1973)

et exposé dans de nombreuses galeries à travers le monde :

•           Galerie Katia Granoff (Paris)
•           St Paul’s Gallery (Londres)
•           Hallery H. Arnot (New York)
•           Narionally Galleries (Los Angeles)
•           Gallery  Marubeni (Tokyo)…

René Thomsen (1897-1976) est un peintre français de l'École de Paris.

Né à Paris boulevard du Montparnasse, son père est un sculpteur de renom de l'époque, auteur notamment de nombreux monuments de la guerre de 70.

Passionné par le dessin depuis toujours, René Thomsen ne cesse de dessiner et de peindre, même pendant la 1ère guerre mondiale alors qu’il est mobilisé en 1917.
Ses thèmes de prédilections sont alors les soldats et les femmes de joie.
Après la guerre, désargenté, il devient l'ami de Soutine, Pascin, Dobrinski ou Modigliani, et prend un atelier à la Ruche.
Le succès arrive alors rapidement, grâce notamment au soutien de ses aînés tels que Waroquier, Asselin ou d'Espagnat.

En 1921 il est nommé sociétaire du Salon d'Automne où il fait plusieurs expositions de groupe.
Il y expose de clairs paysages ainsi que des études de figures.

Au Salon des Indépendants en 1923, il présente, à côté de Signac, une "Femme couchée", et en 1924 aux côtés de Lhote, Camoin, Lebasque, une "Jeune femme sur le fauteuil". Il est alors le plus jeune des artistes exposés.
Il ne se contente pas d'interpréter les paysages de l’Île de France, de Provence, de Normandie ou de la région Toulousaine et les natures mortes, il fait également ses preuves dans le nu.

Si son œuvre fait ainsi l'objet de nombreuses expositions à travers les Salons classiques, elle est également exposée dans les galeries :
-à l'Hôtel de Crillon en 1922 (où trente toiles et pastels, paysages, nus, natures mortes sont exposés),
-à la Galerie Marcel Bernheim en 1923,
-et dans les années 1930 à la galerie Dru, la galerie Barbazance, la galerie Durand-Ruel, ou au musée des beaux-arts de Besançon.

En 1927, une exposition d'aquarelles e