Jean-Urbain GUERIN (Strasbourg, 1760 - Obernai 1836)

Lot 86
Aller au lot
Estimation :
15000 - 18000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 22 000EUR
Jean-Urbain GUERIN (Strasbourg, 1760 - Obernai 1836)
«Buonaparte» Dessin ovale au crayon noir et à l'estompe rehaussé de blanc. Passe partout début XIXe siècle, à filets noirs et or. Hauteur: 20 cm - largeur: 17 cm (vue) Provenance: collection particulière Ce dessin inédit figure le général Buonaparte au retour de ses campagnes victorieuses d'Italie. Il est représenté en buste, de face, la tête tournée à droite, en uniforme de général de l'Armée d'Italie. C'est un original redécouvert après des années de sommeil dans des archives privées. Il nous était connu par l'estampe de Fiesinger, déposée à la Bibliothèque Nationale le 29 Vendémiaire An VII (20 octobre 1798). Le Journal du 27 ventôse An VII (16 avril 1799) indiquait «Le portrait du général Buonaparte, du même artiste [Fiesinger] d'après un dessin très ressemblant du citoyen Guérin, paraîtra dans un mois». Cette ressemblance est mentionnée à plusieurs reprises et a fait l'objet de commentaires: «Admirable portrait du demi-dieu revenu d'Italie» (Pognon et Bruand) «L'air austère, les yeux ouverts et les lèvres closes, il attend l'avenir... assez farouche, maigre et presque effrayant à voir, car il a eu des soucis» (Carlyte) La Nouvelle revue mentionne deux portraits de Jean Guérin, le nôtre et une miniature: «Deux portraits de Jean Guérin, l'un du général Bonaparte en l'An VI, l'autre de l'Empereur, font pénétrer le sentiment des deux premières époques la conquête et la possession. L'un, maigre, sauvage, aux longs cheveux plats, domine, éloigne, étonne de son oeil inflexible et ardent auquel répondent les coins tirés de sa bouche volontaire sans hésitation, sans merci, volontaire d'une volonté surhumaine de n'avoir pas d'égal». Ce dessin est le quatrième d'une série représentant les généraux de la République, que Guérin fit publier, comme il l'avait fait pour les députés de 1789. Reiset, ancien conservateur au musée du Louvre écrivait: «les dessins qui servirent d'originaux à ces estampes [gravées par Fiesinger], ont sans doute été conservés et doivent être, comme l
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue