Précieuse chemise de nuit de l'empereur napoleon... - Lot 320 - Osenat

Lot 320
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Estimation :
30000 - 40000 EUR
Précieuse chemise de nuit de l'empereur napoleon... - Lot 320 - Osenat
Précieuse chemise de nuit de l'empereur napoleon ier du 4 mai 1821 rapportee de ste helene par achille archambault. Modèle s'enfilant par la tête, en baptiste, à encolure en V et large col à pointes, fermant par un petit bouton brodé d'une fleur en fils de soie ivoire et bordé de fils de soie gris. Longues manches à manchettes doublées à ouverture découpée, sans bouton ni boutonnière. Pans à deux longues ouvertures se terminant par deux triangles d'aisance doublés. A noter que le pans du dos est légèrement plus long de 6 cm que le devant. En haut de l'ouverture du côté droit sur le côté du triangle d'aisance est brodé en fil de soie rouge le célèbre chiffre «N» sous couronne des Lombards Authentifié par un billet manuscrit, cousu sur le côté gauche: «N°2. Cette chemise est celle que l'on retire à l'Empereur Napoléon le 4 mai 1821 comme c?était chez moi qu?était blanchi le linge de l'Empereur je donnais l'ordre à la personne chargée de ce soin de ne rendre qu?à moi seul, les dernières pièces que S.M. quitterait.» Signé «Archambault Ainé. Ex piqueur de l'Empereur.» Cachets de cire noire à l'Aigle «SAINTE-HELENE. A.A.» B.E. Emouvante. Bien au modèle et caractéristiques des chemises ayant appartenues à l'Empereur Napoléon. A noter des rousseurs, des petites reprises et surtout une large trace probablement du sudation au niveau de la pointe de l'encolure pouvant prouver la souffrance du malade. Pièces en rapport: Chemises de l'Empereur. Ventes Osenat des 10 mars 2002, 17 novembre 2002 et 4 décembre 2011. Historique: On peut citer la lettre de Marie MONTECATTINI, née MARANDET à Monsieur Paul de CASSAGNAC, directeur du Journal «L'Autorité», vers 1880: «Mon Grand Père en revenant de Sainte Hélène rapporta des souvenir précieux du grand Empereur et ne voulu à aucun prix s'en défaire à son débarquement ont lui offrit 100 000 fr de l'avant dernière chemise que porta sa majesté il les refusa (...).» Dans la même lettre il est dit: «malgré la souffrance que j?éprouve à me sépare
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