DENIS (Maurice). – PETITES FLEURS DE SAINT... - Lot 10 - Osenat

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DENIS (Maurice). – PETITES FLEURS DE SAINT... - Lot 10 - Osenat
DENIS (Maurice). – PETITES FLEURS DE SAINT FRANÇOIS D'ASSISE. Paris, Jacques Beltrand, 1913. In-folio, (26 soit 18 blanches, la justification, 3 blanches, le faux-titre, une blanche, le titre, une blanche)-vi-(2 dont la seconde blanche)-256-(14) pp., parchemin rigide, dos lisse, doublures de parchemin ; important décor pyrogravé, peint et verni : pampres ornant le dos et encadrant les plats et les contreplats, scène représentant saint François entouré d'oiseaux au centre du plat supérieur, semis de fleurs au centre du plat inférieur ; gardes de parchemin, couvertures et dos conservés, tranches dorées ; chemise à dos de maroquin marron (avec titre doré « Fioretti »), étui ; mors fendus, étui un peu usagé (André Mare 1914). ÉDITION ORIGINALE DE CETTE TRADUCTION FRANÇAISE par l'historien de l'art et italianiste André Pératé. LES « FIORETTI ». Ce célèbre florilège d'actes de saint François d'Assise fut d'abord rédigé en latin au XIIIe siècle (Actus beati Francisci et sociorum ejus) par deux frères mineurs anonymes successifs, de la mouvance des « spirituels », probablement au couvent de Sofiano dans la marche d'Ancône, avant de faire l'objet d'une traduction en toscan fixée avant la fin du siècle suivant (« Fioretti di san Francesco »), qui connut une large diffusion et acquit véritablement le statut de manuel spirituel. TIRAGE A SEULEMENT 120 EXEMPLAIRES SUR VERGE DE HOLLANDE. PREMIER TIRAGE DES BOIS GRAVES D'APRES MAURICE DENIS par Jacques Beltrand et ses frères, soit : un titre-frontispice hors texte, un encadrement à chaque page, 74 compositions historiées, de très nombreux ornements typographiques dont 72 initiales, et une quinzaine de marques de paragraphes en répétitions. UN PIONNIER DE LA RELIURE ART DECO. « Le décorateur André Mare (1885-1932), qui s'est toujours considéré comme un peintre, avait, dès 1909, pris l'habitude d'exposer ses toiles avec ses reliures. Celles-ci, généralement à dos long et couvertes de parchemin, étaient le support de dessins pyrogravés, puis peints et vernis qu'il signait de sa main, comme un tableau. Même au plus fort du succès de la Compagnie des arts français (1919-1927), qu'il avait fondée avec Louis Süe, il continua de présenter ses reliures – il en réalisa une centaine – dans sa galerie du faubourg Saint-Honoré [...]. Avant qu'on ne découvrît Pierre Legrain, elles étaient les seules à correspondre aux nouvelles tendances qui allaient triompher à l'exposition de 1925. Cependant, à la différence des reliures de Legrain et de ses émules, les créations de Mare n'avaient rien d'abstrait ni de géométrique : figuratif, le dessin en est généralement arrondi et clair, vigoureux et naïf, relevé de couleurs franches ; l'aspect en est à la fois rustique par le matériau et raffiné par les transparences éclatantes que permet le procédé employé » (Antoine Coron, dans Des livres rares depuis l'invention de l'imprimerie, Paris, BnF, 1998, p. 285).
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