JONGKIND ( Johan Barthold). 2 lettres autographes... - Lot 89 - Osenat

Lot 89
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JONGKIND ( Johan Barthold). 2 lettres autographes... - Lot 89 - Osenat
JONGKIND ( Johan Barthold). 2 lettres autographes signées. – À « Monsieur et Madame Rochette ». Paris, 9 novembre 1875. À SON MEILLEUR AMI et voisin de la rue de Chevreuse à Paris : « Chers amis, depuis notre retour à Paris, nous avions beaucoup de occupations. Surtout après une absence de quelques mois. Fin en quittant Nevers, nous avons fait un bon voyage. Autant plus que le temps était favorisé par un beau soleil. Je viens donc vous dire combien je suis sensible de votre bon amitié pendant mon séjour à Nevers. IL Y A DES ÂGES ET DES CIRCONSTANCE DANS LA VIE, POUR SAVOIR APPRÉCIER, TOUTES BONTÉ ET INTÉRÊT QUE VOUS AVEZ EU POUR MADAME FESSER dans des moments où on est éprouver de profond chagrin et qu'on avait justement besoin l'un et l'autre de pour se voir et pour se aider [son amie intime et compatriote Joséphine Fesser, également artiste peintre, venait de perdre successivement son petit-fils et son mari, cuisinier à Nevers]. Aussi, cher Monsieur et Madame Rochette, votre amitié me font sérieusement réfléxier à venir demeurer à Nevers et dans ce pays où elle a en même temps beaucoup de monde de bon connaissance et ce que je pense qu'on aura la vie beaucoup plus tranquille et plus sincère qu'à Paris, car à Paris les distance sont trop grand et la vie beaucoup plus active... Je termine donc... avec mes meillieurs souhaits pour votre santé et pour votre bonheur et je suis heureux de pensé à l'amitié que vous avez pour moi. ... » (4 pp in-8, liseré de deuil , courtes fentes aux pliures, deux petits manques angulaires). – À son marchand d'art Pierre-Firmin Martin. [Rotterdam], 18 août 1858. « Je vous remerci pour les cents francs que j'ai reçu hier au soir par votre bonne lettre du 16 août. MALGRÉ QUE VOUS Y ÊTEZ PAS CONTENT DE MES DERNIÈRES DEUX TABLEAUX, JE VOUS REMERCI TOUTES MÊMES QUE VOUS AVEZ TROUVÉ LÀ-DEDANS UN BON SENTIMENTS DE COULEURS. C'est bien vraie que je ne me porte pas bien, et pour sûr cela produit un effet sur mes sentiments, mon esprit, et travaille. C'est comme je commence de manqué la force et le courage, même pour sortir et pour faire des études après nature. Dans tous cas, mon bon Martin, je me recommande à vous et à mes bons amis, JE SAIS L'OBLIGATION QUE J'AI À VOUS, À LES ENCOURAGEMENTS ET LES CONSEILLES que j'ai toujours reçu, même pendant et depuis mon absence de Paris. J'AI DONC AUSSI ENCORE DE L'ESPOIR QUE VOUS TROUVEREZ UN AMATEUR POUR MES DERNIÈRES TABLEAUX, MALGRÉ QUE LES MOTIFS N'Y SONT PAS INTERRESSANT. J'irai sorti tout à l'heure pour m'informer aussi après monsr Herts... En attendant, il m'a fait plaisir d'apprendre la fête de l'empereur. L'année passé, j'étais heureux d'être à Paris dans la même époque. J'espers que le temps étais beau. La semaine passé jusqu'à aujourd'hui, il y a eu la fête de la ville de Rotterdam. C'est une fête bien amusant et splendide, que tous le monde sort et paraît être heureux. On y voye tous, des cirques, des comédies de tous sorts et des baraqus avec des manufactures et autres industrie, ensuite il y a une masse des tentes où on entre pour manger des petits gâteaux et dont ils y sont une spécialité. Ces boutiques donne une cauté [?] de l'oeille fort amusante dans la rue et puis on est, si on veut, servi par des trisonne [?]. Je me suis payer le plaisir pour voir les amusement de la publique... » (4 pp. in-8).
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