RARE PAIRE DE PETITS FAUTEUILS CURULES en... - Lot 262 - Osenat

Lot 262
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8000 - 12000 EUR
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RARE PAIRE DE PETITS FAUTEUILS CURULES en... - Lot 262 - Osenat
RARE PAIRE DE PETITS FAUTEUILS CURULES en bois peint et doré, le dossier triangulaire et les montants antérieurs surmontés de boules reposant sur un piétement en x à décor d’une tête de lion dans un médaillon et terminés par des têtes de chien , (restaurations à la peinture et à la dorure). Estampille de Georges Jacob, menuisier reçu maître en 1765. Vers 1790-1795. H : 64 cm, L : 55 cm, P : 44 cm Cette paire de fauteuils curules estampillée de Georges Jacob vient contribuer de façon intéressante à la datation des premiers sièges d’un modèle dont la postérité n’est plus à démontrer. Meuble à succès sous le consulat et l’Empire, la datation très précoce de ces sièges nous permet de les considérer comme faisant partie des prototypes de la série. On constate ici que la forme définitive n’est pas encore figée , ainsi ces deux sièges constituent une étape intermédiaire avant la stabilisation du modèle bien connu à supports d’accotoir dans le prolongement de l’assise, constituant elle-même un élément du piétement et reliés par l’accotoir au dossier. Nous disposions d’un dessin de l’agence de Charles Percier et Pierre Fontaine conservé dans une collection particulière parisienne (voir fig. 1) traditionnellement daté de 1797 par Hans Ottomeyer. Il s’agit probablement d’un document communiqué à l’atelier de Jacob par l’agence d’architecture du commanditaire pour la conception d’un ameublement d’un nouveau type. A ce dessin s’ajoutait un jalon intéressant du mobilier français : les trois fauteuils en acajou estampillés de Georges Jacob, livrés pour le Tribunal de Cassation au plus tard en 1795 et toujours conservés à la Cour de Cassation à Paris (voir fig. 2). L’existence de ces derniers sièges a permis à J. P. Samoyault ( J. P. Samoyault, Mobilier français Consulat et Empire, Paris, 2009, p. 27) de proposer une nouvelle datation pour l’apparition du modèle curule dans l’histoire du siège néoclassique , l’estampille G. IACOB de Georges Jacob n’ayant pas été utilisée après 179
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