PARIS MANUFACTURE de Jean-Baptiste GILLE... - Lot 74 - Osenat

Lot 74
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PARIS MANUFACTURE de Jean-Baptiste GILLE... - Lot 74 - Osenat
PARIS MANUFACTURE de Jean-Baptiste GILLE dit GILLES JEUNE (1837-1868) Paire de bougeois en biscuit émaillé et polychromé, le fût à cannelures entouré d’un serpent reposant sur un trépied à griffes, la base circulaire à décor de profils féminins en médaillons dans un entourage à l’antique. Cachet GJ au revers en biscuit bleu. XIXe siècle Haut : 25 cm (quelques reprises au décor et restauration) NOTA : Gille dit Gille jeune (1798-1868) débuta comme vendeur des porcelaines de rebut dans la rue avant de louer une fabrique au 132 rue du Temple. Après quelques années, il se trouva à la tête d’un établissement de détail, consacrant son activité aux articles de fantaisie en biscuit qu’il faisait confectionner dans diverses fabriques. Le succès le détermina en 1836 d'installer sa propre manufacture dans de nouveaux locaux de vente au 28 rue du Paradis-Poissonnière. A son décès en 1868, ses collaborateurs, Théodore Vion et Martial Baury lui succédèrent et devinrent propriétaires de la manufacture. En 1875, la fabrique fut transférée à Choisy-le-Roi, et connut une grande extension. Après le décès de Baury en 1879, Théodore Vion resta seul propriétaire et fit faillite en 1889. En 1858, Gille participa à l’Exposition des beaux-arts et de l’industrie de Toulouse et y présenta des bustes de l’Empereur et de l’Impératrice ainsi que des groupes intitulés La mère des amours et La Toilette de Vénus. Il fût par ailleurs l’un des porcelainiers français les plus remarqués à l’Exposition de Londres de 1851, notamment grâce à une grande figure en biscuit de Bernard Palissy. Lors de l’Exposition Universelle de 1855, Gille fut récompensé par la Légion d’Honneur et le brevet de fournisseur de l’Impératrice. Un guide du visiteur conseillait de voir la “belle exposition de Gille et d’y admirer un grand cerf blessé …”. Une grande médaille récompensa aussi ses travaux à l’Exposition de Londres de 1862. Il est d’ailleurs le seul porcelainier parisien cité dans le Rapport de la section françai
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