POIN CARÉ (Raymond). Plaidoirie et réplique... - Lot 49 - Osenat

Lot 49
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Estimation :
300 - 400 EUR
POIN CARÉ (Raymond). Plaidoirie et réplique... - Lot 49 - Osenat
POIN CARÉ (Raymond). Plaidoirie et réplique de Me Poincaré, Avocat pour la Société des Auteurs & Compositeurs dramatiques contre MM. Roy, Richemond, Michel Carré, Chancel & Forest. Conclusions de M. Boulloche, Substitut. Jugements. Paris : typographie Morris père et fils, 1906. — In-8, 252 x 161 : (4 ff. premier blanc), 358 pp., couverture imprimée. Demi-maroquin vert sombre à coins, filets dorés, dos à nerfs orné, tête dorée, non rogné, couverture conservée (Henry Joseph Pierson). Édition originale de cet important ouvrage publié par le tribunal civil de la seine. Il donne le déroulé du procès qui opposait la Société des Auteurs dramatiques à M. Roy, titulaire d’une promesse de vente et de droit au bail du Théâtre des Bouffes-Parisiens, qui s’est vu refuser de traiter et qui demandait ainsi des dommages et intérêts, à M. Richemond qui a assigné la Société pour le même motif, et aux auteurs Chancel, Carré et Forest, dont les pièces avaient été reçues ou jouées, qui demandaient « à être affranchis des obligations résultant pour eux des articles 17 et 27 du pacte social auquel tous trois ont adhéré. » La Société était défendue par Raymond Poincaré qui fit une remarquable plaidoirie grâce à laquelle il gagna le procès : « L’admirable plaidoirie de Me Poincaré devient pour ainsi parler, la chose jugée. Tous les arguments de l’éminent avocat sont promus au rang de motifs. Les demandeurs, MM. Roy et Richemond, MM. Chancel, Forest et Carré, sont tous déboutés et M. Chancel est même condamné aux 6,000 fr. d’amende statutaire. Défense, en outre, lui est faite de laisser désormais jouer sa pièce Madame l’Ordonnance aux Folies-Dramatiques et ce, sous une astreinte de dix francs par jour de retard à partir de la signification du jugement. Le Tribunal a prononcé cinq décisions : une pour chacun des demandeurs qu’il déboutait. Celles qui statuent sur le cas de M. Roy, et sur celui de M. Chancel contiennent les principes qui ont servi de bases aux autres » (Le monde artiste, n° 1
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