SAINT E-BEUVE (Charles-Augustin). Lettre... - Lot 51 - Osenat

Lot 51
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SAINT E-BEUVE (Charles-Augustin). Lettre... - Lot 51 - Osenat
SAINT E-BEUVE (Charles-Augustin). Lettre autographe signée à Charles Baudelaire. S.l., « ce 23 février » [1859]. 2 pp. 1/4 in-8, petites perforations. Avec une courte apostille autographe de Narcisse Ancelle, conseil judiciaire et confident de l'auteur des Fleurs du mal. Pour se défendre des acc usations de lâcheté dans le proc ès des Fleurs du mal. En 1857, Sainte-Beuve avait écrit une lettre personnelle de soutien à Charles Baudelaire alors traîné en justice pour la publication de son recueil. Dans la Revue française du 20 février 1859, Hippolyte Babou reprocha à Sainte-Beuve de n'avoir pas pris de position publique à ce sujet. Le lendemain, Baudelaire écrivit à Sainte-Beuve pour se désolidariser de cette attaque, et reçut la présente réponse qui l'autorisait à publier la lettre de soutien de 1857. Baudelaire décida de la faire figurer dans l'« Appendice » de sa troisième édition des Fleurs du mal, laquelle ne put paraître qu'en 1868, après sa mort. « Je vous remercie de votre bonne lettre. Je considère en effet que j'ai été basseme nt insulté pa r M. Babo u , cela m'étonne peu. Il y a douze ans qu'il a fait sur moi une théorie telle quelle, de laquelle il résultait que je craignais de me commett re. Il y 122 / Osena t / tient et il l'applique dans l'occasion. Cet homme me paraît envieux, et il a dans l'esprit du tortillage. De nos jours, l'envie n'a pas de serpens sur la tête , elle a le teint couperosé, essaie un sourire qui ressemble à une grimace, et souffre, en voulant faire l'agréable, d'avoir un de ces noms qui n'éveilleront jamais l'écho : car elle s'appelle Babou. Il m'a déjà attaqué une fois dans l'Athenæum... Aujourd'hui c'est à propos d'un de mes meille urs amis qu'il m'acc use de manquer de co nscience et de droit ure, pa rce qu'il y a eu absence d'acte et d'article public de ma pa rt. Laissez ces misères. Si vo us étie z à Paris, je vo us dirais de fai re imprimer, dans le journal même qui nous a fait injure, la lett re que je vo us ai adressée à pr
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