MEURICE (Éléonore Palmyre Granger, madame... - Lot 49 - Osenat

Lot 49
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MEURICE (Éléonore Palmyre Granger, madame... - Lot 49 - Osenat
MEURICE (Éléonore Palmyre Granger, madame Paul). 3 lettres autographes signée [à Charles Baudelaire], dont une portant une apostille autographe de celui-ci . [1865]. Chacune également avec apostille autographe de Narcisse Ancelle, conseil judiciaire et confident de Charles Baudelaire. Une ami tié fémi nine de Baudelaire. Épouse de Paul Meurice, écrivain proche de Victor Hugo, Éléonore Palmyre Granger (1819-1874) était la fille du peintre Jean-Pierre Granger, et, pianiste de talent, fut notamment professeur de piano de Camille Saint-Saëns. Ingres et Bracquemond peignirent son portrait. Charles Baudelaire entretint avec elle une relation amicale et intellectuelle de haute tenue, comme en témoigne les lettres qu'il lui adressa, mais sans la même coquetterie amoureuse qu'elle y mettit. Ils avaient en commun la même vénération pour le génie de Richard Wagner – Charles Baudelaire consacra à celui-ci un important article publié ensuite en librairie. Après qu'il fut revenu malade de Bruxelles, madame Meurice vint quelquefois le voir pour lui jouer des airs de leur compositeur fétiche. « Votre dévouement pour Wagner... » – [Paris, vers le 5 janvier 1865]. « Si, cher Monsieur, je vous écris, et je le fais, sans être embarrassée. Ce n’est point mon esprit qui a la prétention de vous répondre, c’est ma simplicité et ma bonhomie habituelle. Dès que j’ai reconnu à l’adresse votre écriture, j’ai éprouvé une vraie joie et je vous le dis tout de suite pour vous en remercier. Le timbre de Bruxelles m’a un peu attristée , vous êtes toujours loin de nous mais vous pensez à moi quelquefois et vous avez eu besoin de me le prouver aujourd’hui, cela ne me suffit pas, mais me ferait prendre patience. J’ai souri d’abord en lisant vos folies , en les relisa nt, j’ai ép rouvé comme une esp èce de pitié , ne vous rebiffez pas, cette pitié n’a rien de blessant, au contraire. Me suis-je trompée, il m’a semblé que vo us ave z une souffrance et que vo us aurie z eu le dési r de me la raco nte r. M
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