BAUDELAIRE (Charles). Notes autographes,... - Lot 10 - Osenat

Lot 10
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BAUDELAIRE (Charles). Notes autographes,... - Lot 10 - Osenat
BAUDELAIRE (Charles). Notes autographes, autour d'une coupure de presse montée sur la première page d'un bi-feuillet in-folio. [Fin juillet ou début août 1857]. Avec une apostille autographe de Narcissse Ancelle, son conseil judiciaire et confident, « critique sanglante des Fleurs du mal... ». Sarcasmes sur un artic le assassin consacré aux Fleurs du mal, lâchement signé « Z. Z. Z. » par le critique français Armand de Pontmartin, paru le 15 juillet 1857 dans le n° 196 du Journal de Bruxelles. Pour sa défense dans le procès des Fleurs du mal Exceptionnelle pièce du Dossier constitué par Baudelaire à l'intention de son avocat. Les Fleurs du mal furent mises en vente le 21 juin 1857 et les commentaires ne tardèrent pas : le Figaro publiait les premières attaques contre le recueil, les 5 et 12 juillet. Tandis que des rumeurs de saisie couraient depuis déjà deux jours, le ministre de l'Intérieur Adolphe Augustin Marie Billault se préoccupa activement des Fleurs du mal à partir du 6 juillet : dès le lendemain, sa Direction générale de la sureté publique dénonçait plusieurs pièces des Fleurs du mal comme étant « un défi jeté aux lois qui protègent la religion et la morale ». Le 17 juillet le procureur général donna son accord à la Direction de la Sûreté, requit la saisie du recueil et la tenue d'un procès : Baudelaire demanda à Poulet-Malassis de cacher des exemplaires autant qu'il pouvait, tenta de faire jouer ses relations littéraires et politiques, et prit un avocat en la personne de Me Gustave Chaix-d'Estange. C'est pour celui-ci qu'il constitua un dossier réunissant un argumentaire et diverses pièces commentées, les unes appuyant la défense des Fleurs du mal, les autres contrant les attaques portées contre elles – dont le présent article. À la mi-août, Baudelaire fit d'ailleurs imprimer à petit nombre un recueil d'Articles justificatifs. Rien de tout cela ne fut suffisant, car le 20 août 1857 le tribunal prononça un jugement qui retenait le délit d'offense à la moral
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