BAUDELAIRE (Charles). Lettre autographe à... - Lot 2 - Osenat

Lot 2
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BAUDELAIRE (Charles). Lettre autographe à... - Lot 2 - Osenat
BAUDELAIRE (Charles). Lettre autographe à Narcisse Ancelle, son conseil judiciaire et confident. Dijon, 10 janvier 1850. 12 pp. in-8 , quelques infimes perforations, sans les derniers feuillets. Un mystérieux séjour à Dij on. Baudelaire demeura dans cette ville de la fin de 1849 au début de janvier 1850, et il semblerait, bien qu'il n'y en ait aucune preuve, qu'il y soit venu à la suite de son ami Jules Viard : rencontré dans les bureaux du Corsaire-Satan, ce publiciste républicain proche de Pierre-Joseph Proudhon et relation de Théodore de Banville était venu à Dijon pour collaborer à la rédaction du journal dijonnais Le Travail. Baudelaire « mangeur d'opium ». Le poète se plaint ici des conséquences physiologiques de sa consommation de laudanum – une teinture alcoolique d'opium.Les vapeurs de ce stupéfiant planent sur ses oeuvres littéraires , ainsi, dans le poème « Le poison », paru en 1857 dans les Fleurs du mal : « L'opium agrandit ce qui n'a pas de bornes, / Allonge l'illimité, / Approfondit le temps, creuse la volupté, / Et de plaisirs noirs et mornes / Remplit l'âme au-delà de sa capacité. » En 1860, Les Paradis artificiels comprend une adaptation de Thomas De Quincey sous le titre « Un mangeur d'opium », avec des formules telles que : « Toi seul, tu donnes à l'homme ces trésors, et tu possèdes les clefs du paradis, ô juste, subtil et puissant opium ! ». Dans Le Spleen de Paris, encore, paru de manière posthume en 1869, on peut lire dans le poème en prose « La chambre double » une description saisissante des effets hallucinatoires de cette drogue, dont il dit : « Dans ce monde étroit, mais si plein de dégoût, un seul objet connu me sourit : la fiole de laudanum , une vieille et terrible amie , comme toutes les amies, hélas ! féconde en caresses et en traîtrises. » Jeanne, inspiratric e de plusieurs Fleurs du mal. Maîtresse « maudite » de Baudelaire, Jeanne occupe une place centrale dans sa vie et son oeuvre. Celui-ci la rencontra au printemps 1842, et vécu
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