Attribué à Bernardino CAPITELLI (1590-1640)... - Lot 36 - Osenat

Lot 36
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Estimation :
6000 - 8000 EUR
Attribué à Bernardino CAPITELLI (1590-1640)... - Lot 36 - Osenat
Attribué à Bernardino CAPITELLI (1590-1640) L'ange indiquant le choix entre la vertu et la vie dissolue Toile 97 x 119 cm Restaurations anciennes et petits soulèvements Ce tableau est un bel exemple caractéristique de la fin du maniérisme à la fois par son sujet lié à la Contre-Réforme et son style pictural. Les recommandations du Concile de Trente et le discours jésuitique incitent à faire le bon choix de vie et à orienter le culte des fidèles vers le Christ et la Vierge (ici représentés en haut à gauche). L'Eglise donne comme moyen pour y parvenir l'ange gardien, tutélaire et bienveillant (son culte est proclamé officiellement en 1608), qui se substitue au saint du patronyme en vogue au Moyen-Age et à la Renaissance. Dans notre tableau, un adolescent est conseillé par son ange d'aller vers la sagesse et la réflexion, en lui indiquant le mode de vie pieux des moines et les ermites, et de ne pas succomber aux tentations des fêtes et de la vie mondaine, illustrées à droite. La toile montre diverses influences : celle du Cavalier d'Arpin, des paysagistes flamands (on pense à Paul Bril pour les grottes à gauche et à Soens et Pozzoserrato pour la partie droite avec le palais et les musiciens), à Federico Barocci pour les couleurs acidulées du groupe central. Les peintres de Sienne ont été très sensibles à ces courants et ont développé ces fonds sombres où les figures se détachent avec des couleurs pastels et rares. Ce tableau est proche de ceux de la génération de Francesco Vanni (1563-1610), Ventura Salimbeni (1568-1613) ou de la première période, encore maniériste, de Rutilio Manetti (1571-1639), par exemple la Suzanne et les vieillards du Monte dei Paschi de Sienne. Le professeur Marco Ciampolini propose de rendre notre toile à un de ses élèves, Bernardino Capitelli, par comparaison avec la Suzanne et les vieillards de la collection Marco Bernardi à Sienne, où l'on découvre la même villa Renaissance, un escalier et les figures graciles au second plan (Marco Ciam
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