SCHIRA CH (Gottlob Benedikt von). Mémoires... - Lot 130 - Osenat

Lot 130
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SCHIRA CH (Gottlob Benedikt von). Mémoires... - Lot 130 - Osenat
SCHIRA CH (Gottlob Benedikt von). Mémoires pour servir à la connoissance de l’état actuel du royaume de Danemarck. S.l.n.n., 1785. Petit in-8, 183 pp., veau fauve moucheté, dos lisse cloisonné et orné avec pièce de titre rouge et avec chiffre « PB » doré en queue, fine frise dorée encadrant les plats, coupes dorée, dos et coins légèrement frottés (reliure vers 1800). Édition originale de la traduction fran çaise de cet essai originellement paru en allemand à Hambourg en 1779 sous le titre Über das königliche dänische Indigenatrecht und einige andre Gegenstände der Staaswissenschaft und Geschichte. Un tableau très favorable du Danemark, dans lequel l’auteur déclare souhaitable une restriction de l’influence allemande dans l’administration du pays, et défend la loi adoptée sur l’indigénat qui restreignait l’accès aux emplois publics aux seuls Danois (de naissance ou naturalisés). Cette publication fut bien reçue et lui valut d’être nommé secrétaire de l’ambassade du Danemark à Altona et d’obtenir le titre de conseiller d’État du roi du Danemark. L’universitaire et journaliste G. B. von Schirach (1743-1804) suivit des études de philologie, d’histoire et de littérature avant d’enseigner lui-même la philosophie, la morale et la politique à l’Université de Helmstedt. Il embrassa ensuite une seconde carrière de journaliste et d’historien, fondant une revue et publiant divers ouvrages historiographiques. L’exemplaire de Napoléon Bonaparte et de Joséphine (chiffre ex-libris doré en queue de dos, fer n° 3 de la pl. n° 2653 d’OHR, en petit format , estampille « Bibliothèque de la Malmaison » sur le titre). Le Danemark de Christian VI sortit affaibli des conflits européens sous l’Empire : il se déclara d’abord neutre mais subit en 1801 le bombardement du port de Copenhague par l’Angleterre qui voulait le faire renoncer à son protectionnisme commercial. Sous la pression de Napoléon Ier, il accepta néanmoins en 1807 de participer au blocus continental, et dut subir un second bom
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