Rare fusil d'essai proposé par le Capitaine... - Lot 96 - Osenat

Lot 96
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Rare fusil d'essai proposé par le Capitaine... - Lot 96 - Osenat
Rare fusil d'essai proposé par le Capitaine Gourgaud en 1810. Canon rond, à pans au tonnerre, gravé «Modèle de Fusil proposé par le Capne d'Arte Gourgaud en 1810.». Platine frappée «Mre Imple de Versailles», poinçonnée de Nicaise (1808-1811) et chien à corps rond. Bassinet droit pare étincelles, en laiton. Embouchoir, capucine et pontet en laiton. Guidon de visée, grenadière, sous garde et plaque de couche en fer. Fût et crosse à joue avec cheville en noyer, poinçonné «Noel». Baguette en fer. A.B.E. (Piqûres des parties en métal). Vers 1810. Longueur totale: 152 cm. Longueur du canon: 113,5 cm. Longueurs identiques à celles du fusil 1777 corrigé An IX. Historique: Polytechnicien, capitaine d'artillerie d'une grande intelligence, Gourgaud est en 1809 en Espagne puis il participe à la Campagne d'Autriche où il se distingue. La paix revenue, il est détaché le 24 février 1810 à la manufacture d'armes de Versailles, ville dans laquelle il est né, pour travailler à la mise au point d'un nouveau type de fusil et au perfectionnement de la fabrication des lances. Proche des salons du Ministre de la Guerre, il sera envoyé en 1810 à Dantzig pour étudier les défenses de la ville. Ce n'est qu'après cette mission réalisée avec succès qu'il deviendra officier d'ordonnance de l'Empereur. Biographie: Gaspard, baron Gourgaud Général français (Versailles 1783-Paris 1852). Ancien officier d'ordonnance de Napoléon Ier, il se distingue en 1812, en découvrant les réserves de poudre du Kremlin, prêtes à exploser. Pendant la campagne de France (1814), à la Bataille de Brienne, le 29 janvier 1814, il sauva la vie de l'Empereur en tuant d'un coup de pistolet un cosaque qui était sur le point de le transpercer de sa lance, et la tradition familiale raconte que luimême aurait eu la vie sauve grâce à sa croix de la Légion d'honneur qui aurait bloqué la lance qu'il avait fait dévier sur lui. En récompense, il reçoit l'épée de Lodi. Il est présent à Waterloo (1815), il accompagna l'Empereur à Sain
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