CESSART Louis-Alexandre de

Lot 125
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Estimation :
6000 - 8000 EUR
CESSART Louis-Alexandre de
Description des travaux hydrauliques de Louis Alexandre de Cessart, doyen des Inspecteurs généraux des Ponts et Chaussées (...). Ouvrage imprimé sur les manuscrits de l'auteur. Paris, E. Collin, Renouard, Bernard, Magimel, 1806-1808; 2 vol. in-4 de [3] ff., vii-316; [4]-xvi-358 pp., reliures de l'époque maroquin cerise, large encadrement de 2 roulettes dorées sur les plats, ancres dorées aux angles, chiffre D dans un blason de duc au centre, dos lisses ornés de caissons alternés avec semis d'hermines et ancres marines, tranches dorées, roulette intérieure, doublures de soie vert Empire. Unique édition de ce recueil tiré à petit nombre par souscription. Dédié à l'Empereur, il réunit les études et mémoires du grand ingénieur que fut Cessart sur différents projets: Pont de Saumur. Pont et quai de Rouen. Port du Havre. Port du Tréport. Pont des Arts à Paris. Port de Dieppe. Rade de Cherbourg. Louis-Alexandre de Cessart (1719-1806) se fit admettre en 1747 dans le corps des Ponts et Chaussées, où il devait s'illustrer jusqu'à sa mort. Nommé ingénieur de la Généralité de Tours en 1751, il construisit le Pont de Saumur en 1756. Puis il devint ingénieur en chef, d'abord à Alençon (1757), puis à Rouen (1776), où il conçut une partie des quais, en même temps qu'il travaillait aux ports de Dieppe, du Tréport et du Havre. En 1781, il fut chargé de travailler au môle de Cherbourg. Promu ingénieur général en 1783, il demanda à être relevé de ses fonctions en 1791. Sa dernière réalisation fut cependant, à Paris, le célèbre Pont des Arts bâti en 1801. Intéressant portrait-frontispice gravé à la manière noire par B. Roger d'après Bouché, un tableau dépliant et 67 grandes planches dépliantes gravées par Michel ou Collin, souvent animées de personnages.?? Frère, le Bibliographe normand, I, 206. Exceptionnel exemplaire au chiffre présumé de Denis Decrès (1761-1820), ministre de la Marine de 1801 à 1814 puis pendant les Cent-Jours. Quoique ce D dans un manteau ducal pût aussi convenir à Duroc, Grand Maréchal du Palais, la présence d'ancres de marine dans la décoration fait pencher en faveur du marin de façon quasi certaine. Decrès s'était toute sa vie passionné pour les grands travaux et avait lui-même lancé des plans d'envergure à Venise, aux Pays-Bas, à Cherbourg. Splendide exemplaire de ce livre rare. La reliure n'est pas signée mais on retrouve la même roulette, très particulière, sur un bel almanach en grand papier aux armes du duc de Trévise (coll. G. Souham, 2008, n° 137). Ces reliures sortent à l'évidence d'un très bon atelier parisien.?? Révérend, I, 182
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