BRETAGNE. - Les Citoyens de Nantes, Rennes... - Lot 21 - Osenat

Lot 21
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BRETAGNE. - Les Citoyens de Nantes, Rennes... - Lot 21 - Osenat
BRETAGNE. - Les Citoyens de Nantes, Rennes et Vannes, et les écoles de droit et de chirurgie des mêmes villes, à leurs concitoyens les Bretons. À Rennes, de l'imprimerie de Chausseblanche, [1815]. Placard in-plano (54 x 43,5 cm). UN PACTE BRETON, NATIONAL ET LIBÉRAL, TENTATIVE DE LIER BONAPARTISME ET JACOBINISME PAR PATRIOTISME. Rédigé durant les Cent Jours, à un moment où le pouvoir central est affaibli, où la nation est menacée par les armées étrangères et où la royauté semble devoir bientôt revenir, le pacte fédératif (qui serait également publié le 30 avril 1815 dans le Moniteur) revêtait un rôle militaire et politique: il se proposait pour but la défense des principes libéraux face aux royalistes, la défense de la patrie, et une opposition aux désordres. Il naquit à Nantes, ville ayant tout à craindre d'une guerre civile, et essaima dans d'autres villes, d'abord en Bretagne puis ailleurs (dont Paris), les villes étant le lieu principal de la flamme révolutionnaire, par opposition au royalisme plus marqué des populations rurales. Face aux dissensions qui ne manquèrent pas de naître entre fédérés jacobins et bonapartistes, le président de la fédération Joseph Blin - qui signa le présent texte - joua un rôle modérateur essentiel: ce directeur de la Poste aux lettres à Rennes, était un vétéran de la guerre d'Indépendance des États-Unis, un volontaire de 1792, et un ancien conventionnel républicain ayant affiché son hostilité au Dix-huit brumaire. NAPOLÉON Ier ET LA «CANAILLE» BONAPARTISTE. Les fédérés affichaient loyauté et soumission au pouvoir, mais plus par haine des Bourbon que par soutien à l'empereur: si l'Empire est évoqué dans le pacte, c'est à la demande du préfet Alexandre Méchin, et parce que les libéraux jugeait tactiquement que seul Napoléon Ier était alors à même de garantir les acquis de 1789. Celui-ci, même en ce moment critique de la fin des Cent Jours, dit cependant à Fouché qui lui présentait le texte du pacte: «Ce n'est pas bon pour moi, mais c'
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