Grand couteau «de cuisine» à pointe effilée.... - Lot 70 - Osenat

Lot 70
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Résultat : 25 000EUR
Grand couteau «de cuisine» à pointe effilée.... - Lot 70 - Osenat
Grand couteau «de cuisine» à pointe effilée. Manche en ébène, travaillé à pans, portant les étiquettes de la collection Bernard Franck «283», «404 S.H.» et étiquette manuscrite: «Couteau poignard saisi par le Général Rapp sur l'étudiant Stabs qui voulait tuer Napoléon Ier. Collection Bernard Franck». Virole en fer, à pans. Lame effilée à dos et contre-tranchant, frappée sur une face du fabricant «Noge» et gravée sur l'autre face: «Couteau Poignard saisi par le Général Rapp sur l'Etudiant Stabs qui voulait tuer Napoléon passant la Revue des Bataillons de sa Vieille Garde devant le Palais de Schoenbrunn le 13 octobre 1809 à la veille de la paix avec l'Autriche.» Longueur totale: 33 cm. Longueur lame: 20,5 cm. On y joint un dessin à la plume représentant la tentative d'assassinat de Napoléon par Staps, retenu par Rapp et un mameluk, avec légende au crayon, en allemand «Attentat des studenten Friedrich Stapss aus Naumbourg auf Napoleon I in Schlosse Schonbrunn Hin Wien 13 oct. 1809.». Présenté sous verre, dans un cadre doré à décor de feuilles d'acanthe, portant au dos l'étiquette traditionnelle des collections «Bernard Franck». B.E. Epoque Ier Empire. Provenance: - Général Rapp, aide de camp de l'Empereur. Le couteau lui fut remis en souvenir de sa conduite lors de la tentative de Staps. Dans ses mémoires, Rapp dit sobrement, après le rapport qu'il fit de la mort de Staps à Napoléon: «Je remis ce rapport à Napoléon. Il me chargea de garder le couteau, que j'ai chez moi.». - Nous savons grâce à un article que les armes passèrent par le suite à Madame Veuve Noël, qui prétendait l'avoir reçu par héritage puis aux époux Jouanin. - Puis Collection Bernard Franck, qui possédait d'autres souvenirs de Rapp, ses sabres, l'épée de service de l'Empereur qui lui fut donnée, etc... - Le poignard a été placé sous séquestre en 1919 au Musée Carnavalet. On retrouve un article du journal collé sur un papier à lettre à entête «Bernard Franck et ses fils» annonçant la restitution à ses «
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