BOILEAU (Nicolas). Œuvres diverses du sieur D*** avec le Tra - Lot 26

Lot 26
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BOILEAU (Nicolas). Œuvres diverses du sieur D*** avec le Tra - Lot 26
BOILEAU (Nicolas). Œuvres diverses du sieur D*** avec le Traité du sublime ou du merveilleux dans le discours. Traduit du grec de Longin. ÀParis, chez Denys Thierry, 1674. Grand in-4, exemplaire à grandes marges, 24,6x17,8cm; (12)-142-(8)-36[chiffrées 143à178]-(2)-102-(10)pp., maroquin grenat, dos à nerfs, coupes filetées, dentelle intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure; les 4ff. de préface au traité de Longin erronément placés après le titre général du recueil; exemplaire lavé, ex-libris du xviiiesiècle et tache à l'encre pâlie sur le titre, 2pâles taches d'encre sur le frontispice (Allô). 2planches gravées sur cuivre hors texte: l'une en frontispice par Pierre Landry, l'autre par François Chauveau. Recueil comprenant notamment Son Art poétique en édition originale: exposé des principes de l'art classique à son apogée et aperçu critique de l'histoire littéraire, cet Art poétique marque l'aboutissement d'une réflexion sur l'art de versifier revivifiée en France depuis le xviesiècle, progressivement articulée à l'étude des questions grammaticales et linguistiques. Pour autant, le texte n'est pas sans présenter certaines contradictions, et Nicolas Boileau n'a pas toujours suivi ses propres préceptes, par exemple dans ses premières satires. Et sa parodie héroï-comique en vers «LeLutrin» en édition originale de. Dans ce récit d'une dispute au sein d'un chapitre sur l'emplacement d'un lutrin, Nicolas Boileau mélange les genres et traite dans un style élevé un sujet vulgaire. Il se sert de ce moyen pour tourner en dérision ce qu'il considère comme les excès de l'emphase littéraire et des abus allégoriques fréquents dans la littérature de son temps , mais peut-être aussi avec des pointes dans un esprit proche du jansénisme, contre les dévots et une certaine décadence de l'église, ou encore avec un éloge ambigu de la gloire du roi. Nicolas Boileau publierait un complément au « Lutrin» en 1683. Le traité Du Sublime, attribué anciennement mais erronément au philosophe et rhétoricien athénien Longin (IIIesiècle après J.-C.), figure ici dans la traduction française établie par Gilles Boileau, frère de Nicolas Boileau qui a cependant probablement apporté des retouches au texte.
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