Ravissante ombrelle ayant appartenue à la... - Lot 135 - Osenat

Lot 135
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Estimation :
1000 - 1500 EUR
Ravissante ombrelle ayant appartenue à la... - Lot 135 - Osenat
Ravissante ombrelle ayant appartenue à la Princesse Mathilde (1820-1904). Manche en bambou, repliable en son centre, avec bague en laiton doré, gravée «VERDIER», mobile pour bloquer les deux parties. Pommeau rond en cristal, gravé sur le sommet d?une couronne impériale, dorée, reposant sur une bague à décor de volutes ajourées, en vermeil. Ombrelle en soie bleue foncé à huit pointes, doublée de soie ivoire, bordée de fine dentelle noire à décor de feuillages et de fleurs, surmontée d?une bague en laiton doré, gravé «M», enrichie d?un ruban à deux pampilles en soie noire. E.M. (Déchirures). Epoque Second Empire. Ht: 66 cm. Provenance: Collections du Prince Victor Napoléon et de la Princesse Clémentine de Belgique. «Verdier, dont la réputation est également européenne, nous promet pour Longchamps de ces merveilles qui étonneraient le monde élégant, si le monde élégant n'était pas habitué aux chefs-d'oeuvre de cet artiste. Ce que fait Verdier atteste un talent simple et grandiose. Les manches de ses ombrelles, de ses cannes et de ses cravaches, sont de vrais bijoux dignes d'être renfermés dans l'écrin le plus précieux. Tantôt c'est un lévrier en or, couché sur un coussin de turquoises tantôt une chimère aux yeux d eméraude, aux griffes en brillants, ou bien deux serpents aux anneaux en rubis, qui étreignent un jonc d'une pureté admirable. Les manches d'ombrelle ont une légèreté exquise, et pourtant il y a de belles fleurs en ivoire qui s'y épanouissent, comme si un rayon de soleil les avait fait éclore. Ce rayon de soleil, c'est l'intelligence de Verdier qui donne à tout ce qui sort de sa maison, avec un cachet à part et inimitable» La revue des deux mondes 1849
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