c1919 DFR 250 "3CV" Au lendemain de la première... - Lot 249 - Osenat

Lot 249
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c1919 DFR 250 "3CV" Au lendemain de la première... - Lot 249 - Osenat
c1919 DFR 250 "3CV" Au lendemain de la première guerre mondiale le besoin en moyens de locomotion peu couteux était une évidence qui poussa bon nombre de petits industriels à s'intéresser au marché de la moto. C'est dans ce contexte que François DESERT et Pierre DE FONT- REAULX s'associent pour lancer, en 1919, la marque acronyme DFR. Les premières DFR sont présentées au salon de Paris de 1920 avec des moteurs TRAIN 250 cc et 350 cc, deux temps. La firme progresse rapidement jusqu'à fabriquer ses propres moteurs en 1924. Elle importera également de couteux moteurs anglais BRADSHAW au cylindre refroidi par huile. Ce moteur lourd et complexe sera notamment utilisé sur les DFR de compétition, parfois même avec un compresseur. Car DFR se taille très rapidement une belle réputation en course avec 4 titres de Champion de France et une victoire au Bol d'Or 1923 en 350 cc. Mais les titres ne font pas tout et l'argent reste le nerf de la guerre. En 1926 les deux associés entament un rapprochement avec DRESCH, un puissant fabricant de motos. En 1929, l'absorption par DRESCH est totale. La marque perdure encore, puis disparait avec la faillite de DRESCH en 1932. S'il faut en croire la carte grise, ce sympathique attelage serait de 1919. Il s'agirait donc d'un des tout premiers exemplaires de la marque, monté avec les fameux moteurs TRAIN. La boîte de vitesses est une ALBION à trois rapports et la magnéto, entrainée par chaîne et protégée des intempéries derrière le cylindre, est une MOREL. Comme on le voit, DFR choisissait avec soin ses équipementiers. Cette petite moto - seulement 250 cc - est attelée à un sidecar qui a fort probablement été un ajout postérieur car, l'absence de freins sur la roue avant comme sur celle du sidecar laisse perplexe. Certes, au vu des routes d'entre deux-guerres et de la faible puissance du petit moteur deux temps, le conducteur de l'époque ne risquait pas de s'envoler mais, avec deux passagers et dans une descente? Autres temps, autres plaisirs.
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