PRINCE IMPÉRIAL (Louis-Napoléon Bonaparte, dit le). - Lot 58

Lot 58
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PRINCE IMPÉRIAL (Louis-Napoléon Bonaparte, dit le). - Lot 58
PRINCE IMPÉRIAL (Louis-Napoléon Bonaparte, dit le). Ensemble de 9 pièces. [Années 1860-1870]. — Dessin original. Mine de plomb. [Début des années 1860]. SOLDAT EN MARCHE BAÏONNETTE AU FUSIL (21 x 19 cm sur un f. in-folio filigrané « Lacroix frères »). — Dessin original. Mine de plomb. [Début des années 1860]. LANCIERS DE LA GARDE IMPÉRIALE, soit 4 à cheval et un à pied soufflant dans une trompette (26 x 20 cm sur un f. in-folio oblong de même papier que ci-dessus quoique non filigrané). — Manuscrit autographe signé « Louis-Napoléon » intitulé « COMPOSITION EN ORTHOGRAPHE » (une p. in-4). Avec apostille autographe signée d’Arsène Édeline (« place 4e sur 36 composants... »). Agrégé de grammaire, maître élémentaire au lycée Bonaparte, Arsène Édeline (1828-1869) fut attaché au service du Prince impérial comme maître de français et de latin pour l’année scolaire 1867-1868 – le prince recevait des leçons particulières mais devait rendre les mêmes compositions trimestrielles que les élèves de son niveau au lycée Bonaparte. — Manuscrit autographe. 22 août-1er septembre 1868 et s.d. Recueil de 9 DICTÉES FRANÇAISES en vers et en prose (10 pp. 1/2 dans un cahier broché in-4 oblong). Les textes en sont tirés des œuvres de divers auteurs : le théologien et pédagogue janséniste Jacques-Joseph Duguet (« La prévoyance de la fourmi »), l’écrivain et critique littéraire Jean-François de La Harpe (« Le lion miséricordieux », anecdote du lion de Florence sur l’amour et le courage maternels), le naturaliste Georges-Louis Leclerc de BUFFON (« L’homme à sa naissance »), Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre (« Bonheur de l’obscurité »), Jean- Jacques ROUSSEAU (« Le Lever du soleil »), Alphonse de LAMARTINE (« L’ange gardien »), Amable Tastu (« L’enfant à son ange gardien »), Charles-Hubert Millevoye (« Un trait de courage maternel », fable du lion de Florence mise en vers), Claude-François-Xavier Millot (sans titre, sur la création d’écoles par Charlemagne). — Lettre autographe signée « Louis-Napoléon » au cardinal Lucien Bonaparte. S.l., 1er janvier 1870. « Mon cher cousin, je vous remercie bien sincèrement des vœux que vous adressez au Ciel pour l’empereur, pour l’impératrice et pour moi. Je forme à mon tour, du fond de mon cœur, les souhaits les plus tendres pour votre bonheur. JE VIENS D’ÉCRIRE À NOTRE TRÈS SAINT PÈRE POUR LUI EXPRIMER MES SENTIMENTS DE VÉNÉRATION et de reconnaissance et pour lui demander ses précieuses bénédictions. Agréez, mon cher cousin, l’expression de mes sentiments les plus affectueux... » (3/4 p. in-4, en-tête imprimé à l’initiale couronnée de son père, enveloppe avec initiale couronnée de son père imprimée et marque manuscrite « Le Prince Impérial »). JOINT, LE BROUILLON AUTOGRAPHE DE LA LETTRE DU PRINCE IMPÉRIAL AU PAPE PIE IX : « Très St Père, au moment où va commencer une nouvelle année, je viens offrir à Votre Sainteté les vœux les plus respectueux et les plus sincères que je forme pour sa conservation et pour son bonheur. En même temps, je veux exprimer à Votre Sainteté ma profonde reconnaissance pour toutes les marques de bonté et d’affection qu’elle m’a déjà données. » Ensuite, au crayon, le Prince a inscrit la question « Ne pourrait-on pas ajouter quelque chose comme ceci », et la proposition suivante : « J’espère, avec le concours de vos précieuses prières, T[rès] Saint Père, m’affermir de plus en plus dans les habitudes de la vie chrétienne » (une p. in-8, ratures et corrections). Une autre main a inscrit sous le dernier paragraphe : « très bien ». — Manuscrit autographe signé de son initiale. 22 avril 1871. Passage de L’ART POÉTIQUE DE NICOLAS BOILEAU : « Durant les premiers ans du parnasse françois / Le caprice tout seul faisait toutes les lois. / La rime au bout des mots assemblés sans mesure / Tenait lieu d’ornements, de nombre et de césure... » (une p. in-16 oblong). — Manuscrit autographe. [Années 1870]. Dissertation sur LA NOTION DE FATALITÉ, que le Prince impérial analyse en 3 catégories, « 1. la fatalité mathématique (ou absolue), 2. la fatalité logique (relative), 3. la fatalité de sentiment ». Il conclut sur une morale : « Il faut connaître la valeur d’un mot avant de s’en servir – qui dit fataliste dit lâche (dans le vieux sens du mot) » (3/4 p. in-folio, quelques pâles salissures). — Manuscrit autographe intitulé « QUESTIONS AGRICOLES ». [Entre 1878 ou 1879]. [...] ATTENTION DESCRIPTION TRONQUEE. DESCRIPTION COMPLETE A RETROUVER DANS LE CATALOGUE
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