MONTHOLON (Charles-Tristan de). - Lot 47

Lot 47
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MONTHOLON (Charles-Tristan de). - Lot 47
MONTHOLON (Charles-Tristan de). Ensemble de 6 lettres autographes à son épouse Albine de Vassal. Vienne, 6-14 juin 1809. Environ 10 pp. in-4 et 11 pp. in-8. Belles lettres écrites alors que Montholon, aide de camp du maréchal Berthier, participait à la campagne d’Autriche, peu après la bataille d’Essling (21-22 mai), et un mois avant celle de Wagram (5-6 juillet) : « ... Mon âme est bien triste, bien triste. je ne puis m’accoutumer à l’idée de passer mes jours sans toi : ton salon vert témoin de mon bonheur, la délicieuse solitude de la rue Hauteville forment sans cesse l’objet de mes regrets, je voudrais les revoir encore, ces lieux, où pour la première fois je connus le vrai bonheur. Puisse le Ciel exaucer les vœux que chaque jour je lui adresse et nous réunir promptement pour ne jamais nous séparer... Adieu, amie bien tendrement aimée, je t’envoye mille et mille baisers, je t’aime de toute mon âme. Je ne vis que pour t’adorer. à toi toujours, tout à toi pour la vie... » (6 juin 1809). — » ... Depuis hier, rien ne pourroit m’ôter de l’idée que tout ceci sera fini dans très peu de temps, NOUS AVONS DE TELLES FORCES QU’IL FAUT QUE BON GRE MALGRE L’AUTRICHE VIENNE A JUBE [c’es-à-dire se soumette à la contrainte]. Nos amis les Russes seront ici dans huit jours ainsi que les Polonais et nous pourrions former une contredance de 10000... Quand nous serons réunis, juges si nous serons sûrs du succès. QUELLE BELLE BATAILLE ET QUE JE SEROIS MALHEUREUX DE NE PAS Y ETRE ? Tu vas me maudire, mais je ne t’en aime pas moins... » (7 juin 1809). — Etc. C’est en raison de sa liaison avec Albine de Vassal, alors épouse du baron Roger, que Charles-Tristan de Montholon allait être disgracié en 1813 : il aurait en effet avec elle un enfant hors mariage tout en occupant une position officielle comme diplomate auprès de l’oncle de l’impératrice Marie-Louise, ce qui devait conduire Napoléon Ier à prononcer son rappel. Revenu en grâce, il ferait partie des exilés de Sainte-Hélène, où son épouse deviendrait probablement la maîtresse de l’empereur.
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