DAVOUT (Louis-Nicolas). - Lot 44

Lot 44
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DAVOUT (Louis-Nicolas). - Lot 44
DAVOUT (Louis-Nicolas). Ensemble de 9 lettres autographes signées à son épouse Aimée Leclerc. Janvier 1807-février 1808. BELLE CORRESPONDANCE DE POLOGNE, DONT 2 LETTRES DU CHAMP DE BATAILLE DE PULTUSK, AVEC UNE LETTRE ECRITE A TILSIT LORS DES NEGOCIATIONS DU TRAITE. — PULTUSK [en Pologne], 4 janvier [1807]. Lettre écrite du champ de bataille de Pułtusk, où le 26 décembre 1806 les Russes du général Bennigsen furent vaincus par le maréchal Lannes avec l’appui de la division Gudin qui comprenait un détachement du corps d’armée du maréchal Davout : « ... J’ATTENDS AVEC BIEN DE L’IMPATIENCE QU’IL ME SOIT POSSIBLE D’ALLER VOIR L’EMPEREUR A VARSOVIE pour l’entretenir de notre mauvaise et inhabitable maison ; mon parti de lui en parler est pris parce que je te dois cette preuve d’attachement. Il ne faut rien moins que ce motif pour me faire SURMONTER LA TIMIDITE QUE J’AI A LUI ALLER PARLER DE MES INTERESTS, quoique par expérience il m’ait appris à compter sur sa bienveillance. Je n’attends pour faire ce voyage de Varsovie que l’établissement de nos cantonnements que les trouppes prennent... » (3 pp. in-4). — PULTUSK, 7 janvier [1807]. Lettre écrite du champ de bataille de Pułtusk, où le 26 décembre 1806 les Russes du général Bennigsen furent vaincus par le maréchal Lannes avec l’appui de la division Gudin qui comprenait un détachement du corps d’armée du maréchal Davout : « Hier... je t’ai donné de mes nouvelles. J’ai oublié de te parler de celles de nos parents. Leur santé est aussi bonne que la mienne. Sous peu de jours, je pense t’annoncer que SA MAJESTE LEUR AS DONNE DE NOUVELLES MARQUES DE SA BIENVEILLANCE.... » (une p. in-4, adresse au dos, vestige de cachet à son nom avec bâtons de maréchal ; déchirure au feuillet d’adresse due à l’ouverture sans atteinte au texte). Il évoque son beau-frère le général Marc-Antoine Bonin de La Boninière de Beaumont, souffrant, à Varsovie. — Dietrichswald [actuellement Gietrzwałd en Pologne, près d’Olsztyn], 9 avril 1807. « Je t’envoye... 14050 fcs en traite sur la trésorerie, je les ai fai[t] passer à l’ordre de l’inspecteur Chadelas [l’inspecteur aux revues Jean-Charles Chadelas] qui aura assez de complaisance pour en toucher le montant et t’éviter les démarches que tu eusses été obligée de faire si elles avaient été passées à ton nom. Connoissant ta gêne, j’éprouve de la peine à ne pouvoir faire pour le moment mon envoi plus considérable, mais j’espère à la fin de ce mois ou dans le courant de l’autre avoir UNE OCCASION DE PARLER A L’EMPEREUR et j’en profiterai, s’il n’est pas dans des occupations majeures pour l’entretenir de ta position. Je le dois d’autant plus que c’est moi qui en suis la cause... J’ai pris le parti d’envoyer à Berlin les deux juments qui se sont trouvées pleines malgré les assertions de l’artiste vétérinaire. Ce sont l’Isabelle et la jument de Beaupré. Je les ai beaucoup recommandées au gal Hulin [Pierre-Augustin Hulin, commandant la place de Berlin] tenant aux poulains de l’étalon que j’ai à Savigny [château du maréchal Davout, à Savigny-sur-Orge dans l’actuel département de l’Essonne]... » (9 avril 1807. 2 pp. in-4). — TILSIT, 1er juillet [1807]. Lettre écrite de Tilsit où se négociaient alors les traités de paix entre la France, la Russie et la Prusse : « ... LES AFFAIRES PRENNENT ICI UNE TELLE TOURNURE que je puis concevoir l’espérance de t’embrasser dans deux mois au plus tard... Mille choses tendres à notre bonne mère, rassure-la sur la santé de Dessart, de Beaupré de tout ce qui l’intéresse [le frère de la maréchale Davout, le général Nicolas-Marin Leclerc Des Essarts, chef de l’état-major de la division Friant dans le 3e corps de la Grande Armée commandé par le maréchal, et l’oncle maternel de la maréchale Davout, le général Jean-Charles Musquinet de Beaupré, attaché à l’état-major du 3e Corps de la Grande Armée]. En me rappelant au souvenir de ma belle-sœur, annonce-lui que SON BRAVE ET ESTIMABLE MARI jouit d’une parfaite santé [la sœur de la maréchal Davout avait épousé LE GENERAL LOUIS FRIANT, alors divisionnaire dans le 3e corps de la Grande Armée sous les ordres du maréchal]... » Il évoque également son anxiété concernant l’accouchement qu’il croit prochain de son épouse, mais dont il ignorait qu’il avait eu lieu le le maréchal ignorait encore qu’Aimée Leclerc venait d’accoucher le 21 juin : Aimée Leclerc avait mis au monde leur deuxième fille, Adèle Napoléone (3 pp. in-4). — Skierniewice [entre Łódź et Varsovie, en Pologne], « ce 15 bre [1807] à 6 h. du matin ». [...] ATTENTION DESCRIPTION TRONQUEE. DESCRIPTION COMPLETE A RETROUVER DANS LE CATALOGUE
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