JACOB Frères, (vers 1796) attribué à Charles PERCIER, d'après

Lot 233
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50000 - 60000 EUR
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JACOB Frères, (vers 1796) attribué à Charles PERCIER, d'après
Rares lits jumeaux en bois relaqué vert foncé et doré à l'imitation du bronze. Les têtes et pieds de lit de forme losangique sont inspirés des boucliers antiques. Les pieds de lits sont finement rehaussés d'un décor sculpté, avec en son centre une étoile dorée dans un riche encadrement de palmettes et de volutes. Ils sont réunis par quatre larges canons sculptés et dressés verticalement. La partie basse du lit faisant façade est ornée en son centre d'un profil d'homme caqué dans une importante couronne de laurier. De part et d'autre, deux autres caques à l'antiques de modèles différents très finement sculptés; le tout d'un un décor symétrique de feuillages et de fleurs de pavot symbole du sommeil. Le caractère militaire de ce décor est également accentué par la présence d'un semi de grenades dans un encadrement. Le décor plus travaillé de l'un des deux lits s'explique par l'existence, à l'origine, d'un mécanisme avec ressort, destinés à rapprocher les deux lits jumeaux pour ne faire plus qu'un. Epoque Directoire dit dans le «goût patriotique». L: 198 cm - l: 105 cm - H: 96 cm MOBILIER DE L'HOTEL DE LA RUE CHANTEREINE «HÔTEL DE LA VICTOIRE» provenant de NAPOLÉON BONAPARTE ET DE JOSÉPHINE DE BEAUHARNAIS COLONEL LEFEBVRE-DESNOUETTES, ÉCUYER DE L'EMPEREUR NAPOLÉON 1ER Historique: Lorsque François-Victor Perard de Montreuil, architecte du comte d'Artois, édifie ce petit hôtel privatif rue Chantereine, il ne soupçonne pas que les personnages qui vont l'habiter et ceux qui vont le fréquenter vont marquer l'Histoire de France d'une empreinte indélébile, de la fin de l'Ancien Régime à l'aube du Premier Empire. Julie Carreau, demoiselle de l'Opéra s'y installe d'abord en 1780; elle y tient des salons les plus courus de Paris, où elle accueille Talleyrand, Mirabeau ou Chamfort et le tragédien Talma, qu'elle épouse en 1791. Puis, en 1795, l'hôtel passe aux mains de la citoyenne Joséphine de Beauharnais, veuve du général en chef de l'armée du Rhin décapité un an plus tôt. Celle-
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