BONAPARTE (Napoléon)

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BONAPARTE (Napoléon)
Lettre signée «Bonaparte» à Louis-Alexandre Berthier. Paris, 6 vendémiaire an XI [28 septembre 1802]. 2 pp. 3/4 in-4, en-tête illustré gravé sur cuivre «Bonaparte 1er consul de la République», petites traces d'onglet en marge de la dernière page blanche. LA «MISSION DE CONCILIATION» EN VALAIS DU FUTUR MARÉCHAL NEY POUR ASSURER LA MAIN MISE DE LA FRANCE SUR LA SUISSE ET PRÉPARER LA SUPPRESSION DE LA RÉPUBLIQUE HELVÉTIQUE. La Suisse, diverse et divisée, souffrait de fortes tensions internes sur les plans économique, social, politique, et connut une période de véritable guerre civile entre 1797 et 1803. La France en usa pragmatiquement et cyniquement avec elle, procédant à des annexions et instaurant une République helvétique sous protectorat en avril 1798. Bonaparte conserva la même attitude, proposant son arbitrage en 1801 pour établir une nouvelle Constitution et annexant la vallée des Dappes dans le Jura. Surtout, en août 1802, il retira ses troupes stationnées en Suisse, pour laisser se réinstaller la guerre civile puis, en rétablissant l'ordre, supprimer la République helvétique et installer un véritable protectorat français. Il confia cette mission de rétablir l'ordre au futur maréchal Ney, organisa une «consulte» à Paris et promulgua l'«Acte de médiation» recréant une Confédération helvétique mais sous son protectorat comme «médiateur». Commandant l'accès aux principaux passages transalpins, le Valais présentait une importance stratégique essentielle, et fit l'objet d'une attention toute particulière de la part de Bonaparte: il fut intégré à la République helvétique en 1798 - malgré un soulèvement rapidement réprimé -, puis, en 1802, fut transformé en république Rhodanienne, indépendante de la nouvelle Confédération helvétique, avant d'être annexé à l'Empire en 1810 sous le nom de département du Simplon. «... VOUS VOUDREZ BIEN... ENVOYER SUR LE CHAMP UN COURRIER EXTRAORDINAIRE AU GÉNÉRAL NEY... POUR LUI PORTER L'ORDRE DE SE RENDRE EN TOUTE DILIGENCE À GENÈVE OÙ
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