Ford Comète Monte-Carlo 1955 - Lot 22

Lot 22
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Estimation :
12000 - 15000 EUR
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Résultat : 23 400EUR
Ford Comète Monte-Carlo 1955 - Lot 22
Ford Comète Monte-Carlo 1955 Châssis n° 2699 (Dernier numéro de production) Caisse n° FMC 2172 Moteur n° 4F39FM3003924 Carte grise française Boite Pont-à-Mousson à quatre rapports Historique complet de tous les propriétaires Notre Ford Comète Monte-Carlo est la possession de la même famille depuis la fin des années 70. Elle était le rêve d’un père de famille, garagiste en région parisienne depuis trois générations. Après avoir consommé son désir, l’automobile fut assez vite remisée et oubliée. Nous l’avons redécouverte en 2022, immobile depuis plus de quarante ans. Le tableau de bord est bien complet, à l’exception de la radio et de l’allume-cigare. À noter, le compteur le plus à gauche du tableau de bord était une option pour bénéficier d’un compte-tour, sinon, il était simplement siglé comète Monte-Carlo. L’ensemble de la sellerie intérieure est d’origine, avec du temps et de l’attention, une partie pourra sûrement être conservée. De manière subtile, Facel signe la construction de la carrosserie avec un badge sur le côté du siège. Ce qui en fait en partie une voiture spéciale à nos yeux, c’est son numéro de série. En effet, après nos recherches, il s’avère que la production totale de Ford Comète Monte-Carlo s’élève à 699 unités. (2.001 à 2.699). Nous étions donc sans le savoir lors de notre première rencontre avec la Ford, devant la dernière Monte-Carlo sortie des usines de Poissy. La plaque d’identification Facel Metallon est également bien présente, fixée sur le pare chaleur d’origine qui isolait l’habitacle de la chaleur produite par le V8 américain. Du côté de la baie moteur, rien n’est manquant. Cela dit, il faudra donner une nouvelle jeunesse au moteur 4 litres Ford. C’est Facel Metallon et Jean Daninos qui étudient pour Ford SAF une nouvelle voiture définie comme un « coach luxueux d’un style sinon français, du moins Européen. » Il semble que, comme pour la SIMCA 8 Sport, c’est le maître-carrossier Farina qui est mis à contribution pour les premiers croquis. Cette nouvelle voiture de luxe, présentée au salon de Paris 1951, est baptisée Comète, son moteur est le V8 de 13 CV déjà présent dans la Ve - dette. Pour donner du tonus à son sublime coupé Comète, Ford lance la Monte-Carlo au salon de Bruxelles en janvier 1954. En installant sous le capot le V8 Ford de 3 923 cm3, la marque procède à la même opération que celle réalisée un peu plus tôt avec la Vendôme par rapport à la Vedette. La Ford Monte-Carlo dépasse maintenant le 150 km/h, une vitesse significativement élevée par rapport à la production contemporaine. De plus, son com - portement s’avère nettement amélioré grâce au montage de l’excellente boîte de vitesses Pont-à Mousson à 4 rapports synchronisés. Alors que l’extérieur de l’automobile a reçu un voile de peinture noire, par souci d’économie (probablement), l’intérieur a lui gardé sa peinture d’origine. On devine un vert bouteille, très à la mode aujourd’hui qui se marie parfaitement bien avec les petites touches jaunes d’accastillage. Nos recherches historiques nous ont amenées jusqu’au 15 mars 1955, date à laquelle la voiture est livré neuve à Paris. Il s’en suivra quelques propriétaires parisiens jusqu’au 4 janvier 1965, date à laquelle Lucien Lagrange immatricule la voiture à son nom dans la Drôme. Monsieur Lagrange cèdera la voiture en 1974 à Pierre Lançon, directeur de société à Montboucher-sur-Jabron, qui cèdera à son tour l’automobile à notre garagiste de la région parisienne. La voiture dans son état actuel nécessitera une restauration complète. Selon l’envie de son propriétaire, il pourra en refaire une bête à concours, ou lui laisser le charme suranné qu’elle dégage aujourd’hui. Notre inspection a révélé la présence de corrosion notamment au niveau des bas de caisse. La voiture est quasiment complète, les sigles et lettrage Comète et Monte-Carlo manquent à l’appel, mais la roue de secours et le tapis de coffre sont bien présents. Amusant témoignage de la fin des années 50, l’autocollant Retem Deb, marque qui fournissait des faisceaux d’allumage, atteste de la mise en place d’un allumage à haute indépendance pour la modique somme de 3 050 francs. A titre comparatif, la somme était de 975 francs pour une 2 CV. Nos recherches nous ont permis de retrouver l’ensemble des propriétaires de #2699. On apprend donc qu’elle a passé les dix premières années de sa vie à Paris, avant de descendre dans la Drôme où elle resta jusqu’en 1975, année où elle est achetée par son dernier propriétaire qui la rapportera dans sa région d’origine. Avec ses faux (vrais) airs de Ferrari 212 inter GT (une fois le pare-chocs enlevé, la similitude est surprenante !). La Ford comète Monte-Carlo a tout pour séduire. Un solide V8 américain pour v
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