NECESSAIRE DE VOYAGE PAR BIENNAIS. de forme... - Lot 121 - Osenat

Lot 121
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Estimation :
4000 - 6000 EUR
NECESSAIRE DE VOYAGE PAR BIENNAIS. de forme... - Lot 121 - Osenat
NECESSAIRE DE VOYAGE PAR BIENNAIS. de forme rectangulaire, en acajou massif et laiton incrusté de pastilles dans des encadrements de filets. Il présente un intérieur en acajou massif comportant plusieurs étages d’accessoires de voyage Le reste organisé dans différents compartiments, comprend un bassin à barbe en argent une aiguière à manche amovible, une théière, une timbale en argent, entonnoirs, un tire-bouton pour les guêtres, une cafetière trois flacons en cristal taillé en pointes de diamant à couvercle en vermeil, un plateau ovale contient un nécessaire de bureau dont la partie inférieure pivote et démasque des couverts, aux niveaux inférieurs deux autres plateaux avec des instruments de mesure, tire- bouchon et tire-lacets, brosse à dent, blaireau, balance (accidentée) et poids. Poinçons du maître-orfèvre Marie-Joseph-Gabriel Genu, Martin Guillaume Biennais, Pierre Joubert et premier titre 1798-1809. Il présente un tiroir latéral. Il porte sur une plaque en laiton l’inscription « Biennais Md Tabletier au Singe Violet, rue Honoré, N°511 à Paris », (manques, restaurations, des accessoires rapportés, petites oxydations.) H : 14 - L : 41 - P : 27 cm Martin-Guillaume BIENNAIS (1764-1843), tabletier reçu maître en 1788, achète la même année le fond modeste du tabletier Claude-Louis Anciaux qu’il développe. Sous le Consulat, il accepte de fournir le 1er Consul Bonaparte à crédit. Ce dernier devenu Empereur se montre reconnaissant et fait de lui son orfèvre. La Révolution ayant aboli le système des corporations, Biennais en profite pour étendre son activité à l’orfèvrerie offrant ainsi à sa clientèle des objets de luxe dont il maîtrise toutes les étapes de fabrication. Sous l’Empire son entreprise connaît un essor considérable et sous la Restauration, son attachement à l’Empereur le prive de commandes royales mais il reçoit plusieurs commandes de l’étranger. En 1821, il cède son fonds de commerce à Jean-Charles CAHIER. Marie-Joseph-Gabriel GENU appartient à une dynastie d’orfèvres. Il est reçu maître orfèvre en 1788 et devient le principal collaborateur de Martin Guillaume Biennais. Il livre avec lui des nécessaires pour Napoléon Ier ou Pauline Borghèse. Cf :« L’Orfèvre de Napoléon, Martin-Guillaume Biennais » Anne Dion-Tenenbaum, Musée du Louvre 15 octobre 2003 - 19 janvier 2004.
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