HENRY SCOTT TUKE (GBR/ 1858-1929) Autoportrait... - Lot 1 - Osenat

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HENRY SCOTT TUKE (GBR/ 1858-1929) Autoportrait... - Lot 1 - Osenat
HENRY SCOTT TUKE (GBR/ 1858-1929) Autoportrait présumé de l’artiste, vers 1882 Huile sur toile marouflée sur panneau (tampon au revers du fournisseur Félix Voisinot, actif entre 1876 et 1881) Signé, daté et situé ‘H.S. Tuke / Paris / 1882’ (en haut à droite) ; dédicacé ‘my friend Haumont [probablement Emile Richard Haumont]’ (en haut à gauche) 21,3 x 17,1 cm Oil on canvas laid down on panel Stamp of the supplier on reverse Signed, dated and located upper right Dedicated upper left 8.3 x 6.7 in. Provenance : Collection privée, région parisienne Connu pour ses tableaux de marine et ses portraits de nus masculins en bord de mer, l’oeuvre de l’anglais Henry Scott Tuke (1858-1929), teintée d’un érotisme homosexuel aimable, couplé avec sa proximité avec des personnalités telles qu’Oscar Wilde et Lawrence d’Arabie, dont il fit le portrait, ont fait rejaillir son art dans les années 1970 comme avant-gardiste de la sub-culture gay, dont Tuke est aujourd’hui considéré comme un précurseur. Issue d’une famille de bourgeoisie anglaise, influente dans les milieux quaker et marquée par leur humanisme, Henry Scott Tuke (1858-1929) étudie à la Slade School of Art sous la direction d’Alphonse Legros, avant de partir dans son Grand Tour européen au début des années 1880. Présent à Florence à l’automne 1880, Tuke s’évertue selon la tradition à copier les maîtres anciens, et trouve rapidement les limites de cet exercice qui l’empêche de peindre ce qui lui plaît vraiment: les traits de ses contemporains. Mondain de nature, Tuke préfère peindre la haute société anglaise de Florence, et se lie d’amitié avec des artistes anglais de Florence tels qu’Arthur Lemon et William Heath Wilson, impressionnistes proches des Macchiaioli, avec qui il découvre les côtes méditerranéennes de Pietrasanta. Dans cette ville côtière de jeunes pêcheurs, Tuke découvre sa source d’inspiration pour le restant de sa carrière, qu’il développe notamment dans la communauté de Newlyn, où il s’installera en 1883. Après l’Italie, Tuke reste en France la plus grande part de 1882. Dans la Ville Lumière, il étudie dans l’atelier de Jean- Paul Laurens, et se lie d’amitié avec nombre d’artistes, certains connus comme Jacques-Emile Blanche et Jules-Bastien Lepage, et d’autres moins, comme Emile-Richard Haumont, à qui la présente oeuvre est très probablement dédicacée. Le présent autoportrait présumé, peint vraisemblablement lors du séjour parisien de Tuke, fait la synthèse des meilleurs peintres naturalistes de la fin du XIXè siècle. En quelques traits de pinceaux vifs, l’artiste dresse la psychologie du modèle. Inédit, ce portrait ajoute une contribution importante au corpus de jeunesse d’Henry Scott Tuke.
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