1973 MASERATI - Lot 73

Lot 73
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Estimation :
70000 - 90000 EUR
1973 MASERATI - Lot 73
1973 MASERATI N° de série 1812 Bel état de présentation Rare version 4.9L American Title, dédouanée Fiche FFVE Un vent nouveau souffle chez Maserati à l’entrée dans les années 1970. En effet, souhaitant remplacer son modèle Sebring, la marque au Trident dévoile l’Indy en 1968 au Salon de Turin; le coup de crayon marque une nette différence avec sa prédécesseure et montre une belle interprétation de ce nouveau design aux lignes tendues, presque cubiques. Le résultat donne un coupé racé et agressif avec feux escamotables et une ligne de toit assez haute pour pouvoir loger deux places supplémentaires par rapport à sa grande soeur la Maserati Gibhli. Le dessin de la carrosserie est confié à Vignale qui se risque à proposer un hayon arrière incluant une vitre quasiment posée à plat qui donne à la voiture des airs de break. Le nom Indy n’est pas anodin pour Maserati et fait référence aux victoires de la marque sur le circuit d’Indianapolis en 1939 et 1940, la firme italienne joue avec son passé sportif et, en imposant ce nom à l’arrière de la voiture, promet aux propriétaires un agrément de conduite et de véritables sensations. Accouplés à des moteurs nobles et chers à Maserati, les 8 cylindres en V aux cylindrées grossissantes selon les finitions, la voiture est en effet sportive sans pour autant être piégeuse et est un bon compromis entre confort, puissance et efficacité. En ouvrant la grande porte conducteur, on découvre un intérieur chaleureux et luxueux tout de cuir tendu, souvent de couleur sombre avec un beau volant en bois. Les sièges, bien que confortables, offrent un bon maintien et permettent d’avaler les kilomètres sans passer chez l’ostéopathe le lendemain ; de nombreux cadrans et un immense cendrier (voiture italienne oblige) finissent d’habiller le tableau de bord sur lequel est inscrit Maserati en lettres chromées. Une boite de vitesses mécaniques ZF à 5 rapports est montée de série dans l’Indy, elle fut préférée à la boite de vitesse automatique à 3 rapports proposée en option qui casse le tempérament sportif de l’auto ; les options sont nombreuses : autoradio, lève vitre électrique... Les moteurs V8 de 4.2L, 4.7L puis 4.9L sont montés avec 4 arbres à cames en têtes et 4 carburateurs Weber 42, ils dévellopent de 260 chevaux à 330 chevaux mais ont du couple à revendre dans une sonorité envoutante sans aller chercher la zone rouge du compte-tour, idéal pour le Cruising et les franches reprises sur les petites routes de campagne comme sur autoroutes. Si l’Indy est davantage conçue comme une GT et non comme une pure sportive, elle n’est pas avare de sensations, la position de conduite, la ligne, le moteur en font une voiture aujourd’hui désirable et qui se démarque énormément des grands classiques de l’automobile de collection. Version Européenne ayant passé la majeure partie de sa vie aux Etats-Unis, le modèle que nous vous présentons est une rare version 4.9L à boite manuelle. Importée en France en 2020, elle fait l’objet de quelques frais de restauration comme une révision mécanique, des sphères hydrauliques, du démarreur et du système de freinage. L’intérieur fut aussi soigné avec la réfection des sièges avant ainsi que le haut du tableau de bord en alcantara. Un essai routier a permis de démontrer le bon fonctionnement général de la voiture bercé par le ronronnement du V8 à la fois souple et expressif, cependant, une révision mécanique est à prévoir afin de prendre la route sereinement. L’extérieur présente une peinture rouge tendue sur l’ensemble de la carrosserie avec quelques détails à revoir sans entacher l’esthétique globale. Rare et élégante, l’Indy est une belle alternative à la Ghibli avec la même mécanique et profitant des avantages Citroën sur le freinage.
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