. DAVOUT (Louis-Nicolas). Lettre autographe... - Lot 8 - Osenat

Lot 8
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Estimation :
1800 - 2200 EUR
. DAVOUT (Louis-Nicolas). Lettre autographe... - Lot 8 - Osenat
. DAVOUT (Louis-Nicolas). Lettre autographe signée de son nom et de son paraphe, adressée à son épouse Aimée Leclerc. TILSIT [actuellement Sovietsk en Russie], 22 juin [1807]. 1 p. 1/2 in-4 sur papier azuré, adresse au dos, vestige de cachet de cire rouge , déchirure au feuillet d'adresse due à l'ouverture avec petit manque de papier sans atteinte au texte. LA JOIE DU MARECHAL AU MOMENT DE LA CONFERENCE DE TILSIT, SOMMET DE LA PUISSANCE DE NAPOLEON Ier ET PROMESSE D'UNE PAIX DURABLE. Le 3e Corps du maréchal Davout fit partie des troupes cantonnées autour de Tilsit lors des négociations entre l'empereur, le tsar et le roi de Prusse, jusqu'à la signature des traités entre la France et la Russie le 7 juillet 1807 et entre la France et la Prusse le 9 juillet. « Les nouvelles que les derniers couriers ont apporté[es] à Paris auront dû te tranquilliser, ma bonne petite Aimée. DANS 14 JOURS DE CAMPAGNE, L'EMPEREUR A OTE TOUT ESPOIR A L'ENNEMI, aussi tout annonce qu'il veut traiter de bonne foi, alors la paix ne peut-être que très prochaine, LE VŒU DE NOTRE EMPEREUR, AVANT COMME APRES LES BATAILLES ETANT DE DONNER LA PAIX A LA FRANCE ET A L'EUROPE. Je puis donc espérer t'embrasser bientôt. Crois que je ne perderais pas une minute et que s'il dépend de moi d'en accélérer le moment je n'y manquerai pas. Je fais ce que je puis ma petite Aimée pour m'étourdir sur ta position actuelle [le maréchal Davout ignorait encore que la veille son épouse avait accouché de leur fille Adèle, future comtesse de Cambacérès], j'ai encore une semaine bien pœnible à passer. Il est inutile de t'entretenir de ce que j'éprouve. Il y a déjà quelque tems que je n'ai reçu de tes nouvelles et de celles de notre Joséphine [leur fille aînée, née en 1804]. J'ai le besoin, ma bien bonne Aimée, de beaucoup compter sur ton courage pour diminuer les vives inquiétudes auxquelles je suis en proie. Je sçais que ta bonne mère ne perderas pas une minute pour m'apprendre ton accouchement. Aussi ne lui ai-je fait aucune recommendation à cet égard. Assure-la de toute ma tendresse , pour toi, ma petite Aimée, ne doutes pas de la vivacité de la mienne, elle égale l'amour que te porte ton fidèl[e] mari L. Davout. Mille caresses à ma Joséphine, mille et mille baisers à sa belle et excellente maman. LD »
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