HUGO (Victor). Manuscrit poétique autographe.... - Lot 74 - Osenat

Lot 74
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HUGO (Victor). Manuscrit poétique autographe.... - Lot 74 - Osenat
HUGO (Victor). Manuscrit poétique autographe. 4 dizains occupant sur deux colonnes une page in-folio, avec biffures de sa main indiquant à son habitude qu'il a utilisé ces notes. Long passage du poème intitulé « Umbra », numéroté XLV dans la troisième partie (consacrée à la pensée) de la suite poétique intitulée « Les Sept cordes », originellement parue en 1888 dans le recueil posthume Toute la lyre sous le titre « Ombre » (Paris, Hetzel). Rédaction présentant d'importantes variantes avec les éditions, qui présentent elles-mêmes des variantes entre elles. Premier dizain : « que dites-vous à l'âme humaine ? / que bégayez-vous pour mon cœur, / monde, vision, phénomène, / eau lugubre, aquilon moqueur ?... » — Second dizain : « quels spectres êtes-vous, comètes ? / aube qui réveilles les fleurs, / que tu menaces ou promettes, / dis-moi le secret de tes pleurs. / Qu'est-ce que ton anneau, Saturne ? / est-ce que quelque être nocturne, / quelque immonde titan [corrigé en « archange »] puni, / quelque Satan dont le front plie, / fait tourner sur cette poulie / la chaîne du puits infini ? » Ce texte serait réparti en deux strophes distinctes, à la fin de l'une et au début de la suivante : « Qu'est-ce que ton anneau, Saturne ? / Est-ce que quelque être nocturne, / Quelque vaste archange puni, / Quelque Satan dont le front plie, / Fait tourner sur cette poulie / La chaîne du puits infini ? // Que tu menaces ou promettes, / Dis-nous le secret de tes pleurs, / Aube ? Et vous, qu'êtesvous comètes, / Faces aux horribles pâleurs ? » — Troisième dizain : « ô profondeurs épouvantables, / qu'est-ce donc que vous me voulez ? / que dois-je lire sur vos tables, / cieux, temples, porches étoilés ? / ton flamboiement d'or [corrigé ici en « ta clarté de lave », la version retenue pour l'impression étant « Ta rougeur de naphte »] et de soufre, / ton feu qui m'aveugle, est-ce, ô gouffre [la version imprimée se lisant : « Ta clarté qui m'aveugle, ô gouffre »] / de la vérité qui me luit ? [corrigé en « la vérité qui m'éblouit ? », la version imprimée portant « Est-ce la vérité qui luit ? »]... » — Quatrième dizain : « oh ! qu'est-ce donc, dis [corrigé en « Le sort, l'avenir », puis en « La vie et le sort », la version définitive imprimée portant « La vie et la mort ! »], qu'estce, abîme ? / où va l'homme pâle et troublé ? / est-il l'autel, ou la victime ? / est-il le soc ? Est-il le blé ?... »
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