COCTEAU ( Jean). 7 lettres, soit 6 autographes... - Lot 57 - Osenat

Lot 57
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COCTEAU ( Jean). 7 lettres, soit 6 autographes... - Lot 57 - Osenat
COCTEAU ( Jean). 7 lettres, soit 6 autographes signées et une autographe. Vers 1926-1943. Le tout monté sur onglets dans un volume in-4 de demi-chagrin rouge à coins, dos lisse, étui bordé , dos un peu passé, étui un peu frotté (Alix). [S.l., probablement fin 1926 ou début 1927]. « Louis, pour t'annoncer mon retour, je t'envoie mon secret, ma vie – je te donne la plus grande preuve d'amitié qui soit. Parle avec Jean Desbordes et dis lui quand je pense te voir... Fais dîner mon fils. Je t'aime. NE DIS À PERSONNE QUI EST LE "MARIN" ET À QUI IL EST. Je compte sur toi comme sur moi-même... » — Paris, [début de 1938]. « Mon très cher Louis, J'ÉTAIS ENTRE LE SUICIDE ET CE THÉÂTRE. C'EST À TOI QUE JE DEVRAI DE VIVRE, DE REVIVRE et ma gratitude s'exprimera par un travail de toutes les minutes. Prouve ta confiance en moi. Permets que je t'offre cet humble dessin – mais il exprime le cœur rouge et or du théâtre que je rêve et que je réaliserai si tu m'aides, si tu le veux. Ne m'abandonne pas, aime-moi comme je t'aime et nous vivrons. Nous opposerons aux gangsters et au cartel cette force du cœur qui émet des ondes irrésistibles... » — Toulon, 28 juillet 1938. Concernant ses projets pour faire représenter sa pièce LES PARENTS TERRIBLES, qu'il espère faire produire par Louis Moysès au Théâtre des Ambassadeurs : « ... Si tu aimes ma pièce et si tu m'aimes et Yvonne et Jeannot, tu feras cet effort... » Les Parents terribles furent créés par Yvonne de Bray et Jean Marais. — S.l., novembre 1939. « Cher Louis, j'ai fini ma nouvelle pièce pour Yvonne [LES MONSTRES SACRÉES, que créerait la comédienne Yvonne de Bray] et je rêve d'aller te voir et de sortir de mon trou. Je me permets de t'envoyer le frère de notre cher jeannot, Henry Marais, qui désire connaître LE BŒUF et y mener sa fiancée. Il est très pauvre et je te demande de lui faire un prix d'ami. Je connais ta gentillesse. De tout mon cœur. Jean. P.S. Je voudrais aller dîner un soir avec mes dames du bateau [Yvonne de Bray et sa compagne Violette Morris, qui habitaient sur une péniche à Neuilly et qui hébergeaient Jean Cocteau depuis que Jean Marais avait été mobilisé]. » — S.l., [vers 1940-1941]. Longue lettre : « Mon cher Louis, nous sortons de "l'endroit". Voilà ce que je trouve. IL FAUT FAIRE CE RESTAURANT, à condition de ne rien laisser du vieux décor qui tomberait dans le genre hôtel Meurice, Terminus, "retapage", drôle, amusant, etc. Bref, tout ce que notre nouveau public redoute. J'accepte donc de prendre la direction atmosphérique de notre bistro... » Jean Cocteau donne ensuite de longues explications sur les aménagements qu'il propose, avec 2 PLANS ORIGINAUX DESSINÉS À L'ENCRE (sur papier à en-tête du cabaret « Le Bœuf sur le toit » à l'adresse de l'avenue Pierre Ier de Serbie). — Paris, 3 novembre 1943. « Mon cher Louis, je t'envoie un ami d'AL BROWN qui m'apporte de ses nouvelles et qui semble assez malheureux dans notre ville. Il chante et il boxe. Tâche de l'interroger et de voir si tu n'en tirerais rien pour tes revious... rends-moi ce petit service car c'est comme si nous aidions Al... » — JOINT : COCTEAU ( Jean). Lettre autographe signée à un « très cher ami ». Paris, 29 novembre 1956. « Allons, venez remettre de la gloire sous cette coupole [de l'Académie française] qui le mérite par ses illustres fantômes. Vous n'avez aucune demande, aucune visite à faire. Il suffit qu'un de nous, [ Jean-Louis] Vaudoyer ou moi-même, dise en séance que vous acceptez d'être des nôtres. On ne pouvait mieux vous tendre les bras... » (1 p. in-folio).
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