[JOSÉPHINE (Impératrice)]. – [CONSTANTIN... - Lot 151 - Osenat

Lot 151
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[JOSÉPHINE (Impératrice)]. – [CONSTANTIN... - Lot 151 - Osenat
[JOSÉPHINE (Impératrice)]. – [CONSTANTIN (Guillaume-Jean)]. Catalogue des tableaux de Sa Majesté l’impératrice Joséphine, dans la galerie et appartemens de son Palais de Malmaison. [Paris, de l’imprimerie de Didot jeune, 1811]. In-4, 38 pp., sans la couverture dont la première page sert de titre à l’ouvrage, et sans le dernier feuillet paginé 39-40 qui porte des colonnes imprimées laissées en blanc pour ajouts , remboîtage dans une reliure de l’époque en maroquin à grain long rouge, dos lisse orné de grecques dorées, frise de palmettes dorées encadrant les plats avec armoiries du Premier Empire dorées au centre (fer non recensé proche du n° 7 de la pl. n° 2652 d’OHR), doublures et gardes de soie vert sombre renouvelées , feuillets gondolés par l’humidité, mouillures marginales claires. TRÈS RARE, ET BIEN COMPLET DE SON SUPPLEMENT (pp. 33-38). Grande amatrice d’art, l’impératrice réunit une importante collection de tableaux dans son château de Malmaison, constituée à partir d’achats en ventes publiques, d’échanges, et même d’une saisie. Elle fit aménager deux galeries, soit : une « petite galerie » par Percier et Fontaine, où elle plaça les œuvres d’artistes modernes (dont plusieurs de style troubadour), et une « grande galerie » par Berthault en 1807, où furent exposées les œuvres anciennes (dont des tableaux de L’Albane ou d’Andrea del Sarto). Le 1er décembre 1807, Joséphine engagea le marchand de tableaux Guillaume-Jean Constantin comme conservateur de cette collection, lequel prodigua ses conseils, servit d’intermédiaire pour des acquisitions, et rédigea le présent catalogue avec son supplément. Les 294 numéros recensés (n° 1 à 252 pour le catalogue et 253 à 294 pour le supplément) comprennent également quelques miniatures, dessins, émaux, porcelaines et bas reliefs. Ce catalogue « fixe un état que nous pourrions qualifier de définitif, aucun autre document antérieur ne présentant ce caractère exhaustif ou cette organisation. Il fut imprimé après l’arrivée des deux grands blocs qui constituèrent la collection ancienne – les tableaux provenant de Cassel [par saisie] en 1806 et ceux de L’Élysée [par échange] en 1809 – et fut complété par un supplément qui incluait les tableaux acquis en 1811 auprès du marchand [Louis] Varico [...]. Il faut toutefois observer combien ce catalogue indiquait un état d’équilibre fugace : [...] plus de quarante œuvres manquaient à l’appel » (Alain Pougetoux, La Collection de peintures de l’impératrice Joséphine, Paris, RMN, 2003, p. 9).
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