MAXIMILIEN Ier DE BAVIÈRE. 2 lettres. – Lettre... - Lot 9 - Osenat

Lot 9
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MAXIMILIEN Ier DE BAVIÈRE. 2 lettres. – Lettre... - Lot 9 - Osenat
MAXIMILIEN Ier DE BAVIÈRE. 2 lettres. – Lettre autographe signée « Max » au comte Johann Nepomuk de Montjoie. S.l., 15 novembre 1806. « Vous êtes un charmant jeune garçon, mon cher Jean Népomucène , C’EST MOI QUI GRACE A VOS SOINS A[I] EU LE PREMIER LA NOUVELLE DES NOUVEAUX SUCCES. Ma joie a été altérée ce matin par des avis du Haut-Palatinat [portion nord-est du royaume de Bavière]. Il paroît que 80 m[ille] Autrichiens vont y entrer et saccager et piller mes États. Je crois qu’il s’en repentiront, mais en attendant le mal sera fait. Il seroit cruel d’être obligé de me sauver de nouveau. Adieu, mon cher Montjoie, pensés à votre ami Max. Mille amitiés à l’ami [Jean] Rapp. Dites-lui que je l’aime bien. » DES TROUPES BAVAROISES FURENT AGREGEES A LA GRANDE ARMEE DANS LA CAMPAGNE DE PRUSSE, et servirent notamment à la poursuite des Prussiens en Pologne en novembre-décembre 1806. – Lettre signée « Max » à Mélanie de Montjoie. Palais de Nymphenburg à Munich, 16 juin 1823. « Je suis très sensible aux entimens que vous m’avés exprimés... et je m’empresse de vous témoigner mes remercimens des poules et du coq dont vous avés bien voulu enrichir ma collection... » C’EST MAXIMILIEN Ier QUI FONDA LE MUSEE ZOOLOGIQUE DE MUNICH, en 1807. UN ROI DE BAVIERE PAR LA GRACE DE NAPOLEON Ier : devenu électeur de Bavière en 1799, Maximilien-Joseph de Wittelsbach était issu d’une des plus puissantes familles germaniques régnantes. Napoléon Ier parvint à s’en faire un allié : en échange, et pour fortifier un État satellite de la France, il le fit reconnaître comme roi de Bavière en décembre 1805, et organisa en janvier 1806 un mariage entre son fils adoptif Eugène de Beauharnais et la fille de Maximilien Ier, Augusta de Bavière. — LA FAMILLE DE MONTJOYE ETAIT UNE DES PLUS ANCIENNES FAMILLES CHEVALERESQUES D’ALSACE. Johann Nepomuk de Montjoye, comte de Frohberg, servit dans l’armée bavaroise, comme officier de hussards, puis comme major-général et général-adjudant de Maximilien Ier en Haute-Autriche, et remplit les fonctions de Grand-Écuyer du roi. Son père Nepomuk-Fortuné de Montjoie, dernier comte de Hirsingue (près de Mulhouse), avait émigré en Suisse à la Révolution, et y était mort en 1791. Les Montjoye eurent en Suisse l’occasion de rendre d’importants services au duc d’Orléans, futur Louis-Philippe Ier, émigré avec sa sœur Adélaïde. Ces bienfaits ne furent pas oubliés et, après 1815, Mélanie de Montjoie et sa sœur Christine reçurent pour la première une place de dame d’honneur de la duchesse Adélaïde, et pour la seconde une place de dame d’honneur de la duchesse d’Orléans, future reine Marie-Adélaïde. Les deux sœurs suivirent en 1848 les Orléans en exil en Angleterre où elles demeurèrent jusqu’à leur mort.
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