LA FAYETTE (Gilbert Du Motier de). Lettre... - Lot 7 - Osenat

Lot 7
Aller au lot
Estimation :
150 - 200 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 715EUR
LA FAYETTE (Gilbert Du Motier de). Lettre... - Lot 7 - Osenat
LA FAYETTE (Gilbert Du Motier de). Lettre autographe signée à Armande Roland. Paris, 26 juin 1820. 3/4 p. in-4, adresse au dos. « J’ai reçu, Madame, avec une vive reconnaissance, et j’ai lu avec un vrai grand plaisir la lettre et l’ouvrage que vous avez bien voulu m’adresser : VOTRE JEUNE BOSTONIENNE EST INTERESSANTE à tant de titres qu’il n’y a pas de lecteur qui ne doive en sentir le prix : permettés-moi de me prévaloir des deux motifs particuliers qui m’attachent à elle pour vous offrir l’hommage de tous les sentimens qu’elle m’inspire : ma famille les partagera bientôt , car le moment de notre réunion à La Grange [le château de La Grange-Bléneau que La Fayette possédait sur l’actuelle commune de Courpalay], n’est pas éloigné , je voulais aller vous porter moi-même l’expression de ma gratitude , le reste de nos affaires politiques a retardé cette satisfaction... LES MESURES DE 1815 SONT TROP RECENTES, LEURS SUITES SE SONT TROP PROLONGEES, ELLES SONT TROP RAPPELLEES PAR DE NOUVELLES LOIX D’EXCEPTION POUR QUE TOUS LES AMIS DE LA LIBERTE NE SE RECONNAISSENT PAS LA PRINCIPALE INTENTION DE VOTRE OUVRAGE. » FEMME DE LETTRES A SUCCES, ARMANDE MARCHANDEAU-DELILLE (1769-1852) jouit d’une grande beauté et de beaucoup d’esprit. Très indépendante, elle quitta son premier mari et, placée contre son gré dans un couvent, elle s’en évada, bénéficiant de la protection de Mirabeau. Elle vécut alors un temps auprès de madame de Sainte-Amaranthe (qui tenait salon) puis se maria en 1796 avec un certain Claude-François Roland, et se consacra alors à la littérature. Elle publia de nombreux ouvrages dont La Jeune Bostonienne (Paris, veuve Renard, 1820), dans lequel une femme exilée aux États-Unis déclare : « [...] dans un avenir peu éloigné, j’espère me retrouver avec tous les objets de mes tendres affections : ah ! laissez-moi espérer que ce sera dans ma chère France , que la tempête qui dispersa les enfans de la gloire se calmera un jour, et qu’il reviendront sur le sol natal. »
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue