JOSÉPHINE (Impératrice). Lettre autographe... - Lot 5 - Osenat

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JOSÉPHINE (Impératrice). Lettre autographe... - Lot 5 - Osenat
JOSÉPHINE (Impératrice). Lettre autographe à « Mademoiselle Pauly chez M[a]d[am]e de Saint-Aubin ». Fontainebleau, « ce 29 juillet » [probablement vers 1785-1788]. 1 p. 1/2, adresse au dos, mouillure marginale avec manques. La future impératrice Joséphine s’était liée d’amitié avec cette fille d’un notable de Fontainebleau, qu’elle avait sans doute rencontrée dans le salon bellifontain de sa tante par alliance Fanny de Beauharnais. Elle recommanderait d’ailleurs en 1792 au ministre de la Guerre un Pauly comme commissaire des guerres. « Mon courage à supporte[r] la douleur que m’ont occasionnés une quantités de boutons, qui heureusement se sont placés sur mon do[s], m’a persuadée que j’étois vraiment une femme forte (je suis bien aise que vous n’en doutiez pas, Mademoiselle) , je ne crois pas qu’il y ait de souffrances plus cruelle que celles que j’ai éprouvée , je ne me rappelle plus le nom que donne Mr Dassy [Augustin Dassy, médecin du château et des hôpitaux de Fontainebleau, ami des Beauharnais] à cette maladie, mais il a dit à mon beau-père et à ma tante (qui vraisemblablement croyoient que je ne souffrois pas autant que je me plaignois) que JE DEVOIS EPROUVE[R] LA DOULEUR QUE CAUSE UN TISON QUE L’ON POSEROIT SUR LA PEAU , qu’il avoit connu un homme qui avoit eu cette même maladie, que cet homme poussoit des cris affreux , alors on a commencé à croire que je pouvois vraiment souffrir. Au reste depuis deux jours je suis beaucoup mieux. J’espère être en état d’aller à Paris à la fin de la semaine prochaine , vous serez instruite du jour de mon départ de Fontainebleau. J’ai vu votre petite hier, elle se porte très bien, je l’ai trouvé fort engraissé[e] et grandi[e], il paroît que sa bonne en a grand soin, tout le tems qu’elle a été chez moi elle a gardé le plus profond silence, je lui ai cependant donné du bonbon. JE VOUS QUITTE, ON ME PRESSE POUR ME DONNER UN COUP DE PEIGNE PARCE QUE L’ON VA SERVIR. Je n’ai que le tems de vous embrasser de tout mon cœur et de vous assure[r] que je vous aime de même , adieu, Mademoiselle, ne faites voir ma lettre à personne. Embrassé pour moi mon cher cousin... »
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