FESCH (Joseph). 2 lettres signées. 1811-1812.... - Lot 4 - Osenat

Lot 4
Aller au lot
Estimation :
300 - 400 EUR
FESCH (Joseph). 2 lettres signées. 1811-1812.... - Lot 4 - Osenat
FESCH (Joseph). 2 lettres signées. 1811-1812. À GIUSEPPE-MARIA BONACCORSI. Lyon, 2 septembre 1812. « Ce seroit bien volontiers que je m’intéresserois en faveur de Mr Arrighi, ci-devant président de Calvi, si je me trouvois dans la capitale : mais dans ce moment je suis entièrement livré aux fonctions pastorales de mon diocèse et nullement à portée d’être utile à M. Arrighi... » (1 p. in-4, adresse au dos, manque marginal au feuillet d’adresse). Giuseppe-Maria Bonaccorsi, de Calenzana, ancien prêtre constitutionnel, fut membre de l’administration du Golo et juge au tribunal de ce département. Giuseppe Maria Arrighi, par ailleurs écrivain de talent, fut juge au tribunal du Golo puis président du tribunal de Calvi. — À LA COMTESSE DE SEGUR, ANTOINETTE D’AGUESSEAU. Paris, 13 mai 1811. 1/2 p. in-4. « J’ai l’honneur de vous envoyer une copie du projet de règlement de la Société de la Charité maternelle, avec les dernières additions... » La comtesse de Ségur occupait la vice-présidence de cette société de bienfaisance dont l’impératrice Marie-Louise était la protectrice, et le cardinal Fesch le secrétaire général. — Provenance : collection des comtes de Crawford et Balcarres, Alexander William et James Ludovic Lindsay (estampille ex-libris armoriée Bibliotheca Lindesiana). LE CARDINAL FESCH, ONCLE DE BONAPARTE. Par sa mère, Joseph Fesch (1763-1839) était le demi-frère de Letizia Bonaparte, mère de Napoléon. Ordonné prêtre en 1785, il abandonna durant la Terreur la condition ecclésiastique qu’il reprit après le Concordat pour mener dès lors une carrière fulgurante, par la faveur de son neveu devenu Premier consul puis empereur : il fut fait archevêque de Lyon, primat des Gaules et cardinal (1803), chargé de négocier à Rome la venue du pape pour le sacre impérial, grand aumônier de l’empereur, sénateur, coadjuteur de l’archevêque de Ratisbonne, pair de France durant les Cent Jours... Habité cependant par une foi sincère, il conserva une certaine liberté vis-à-vis du régime, osant par exemple refuser l’archevêché de Paris, et fut un temps privé du titre de Grand aumônier. Réfugié à Rome en 1814 puis en 1815, il rendit des services à Napoléon Ier exilé à Sainte-Hélène, se chargeant avec Letizia Bonaparte de lui envoyer un médecin et un aumônier.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue