CAMBACÉRÈS (Jean-Jacques Régis). Lettre signée... - Lot 3 - Osenat

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CAMBACÉRÈS (Jean-Jacques Régis). Lettre signée... - Lot 3 - Osenat
CAMBACÉRÈS (Jean-Jacques Régis). Lettre signée en qualité d’archichancelier de l’Empire, A CHARLES-MAURICE DE TALLEYRAND-PERIGORD, ministre des Relations extérieures. Paris, 14 janvier 1807. 1 p. 1/2 in-4, pâles rousseurs. « Prince, je réponds aux deux lettres que vous avez eu l’attention de m’écrire le 30 décembre... Avant tout, je vous remercie des nouvelles que vous me donnez, et surtout des détails qui intéressent l’empereur. J’aime à les recueillir, et à les apprendre de votre part, comme de quelqu’un qui a pour notre auguste monarque, les mêmes sentimens que moi. Les bulletins que j’ai reçus de la part de M. Maret [Hugues-Bernard Maret, ministre secrétaire d’État], se trouveront aujourd’huy dans Le Moniteur. LES BRILLANTS SUCCES QU’ILS ANNONCENT SONT FAITS POUR AJOUTER A LA JUSTE ADMIRATION QU’INSPIRE DEPUIS LONGTEMPS CELUI [NAPOLEON Ier]QUI, DANS CETTE OCCURRENCE, A SÇU DISPERSER UNE ARMEE CONSIDERABLE, SANS AVOIR BESOIN D’ENGAGER UNE ACTION GENERALE [allusion aux combats de Pultusk et de Golymin livrés contre les armées Russes le 26 décembre 1806]. J’ai envoié à S.A.I. Mad. la princesse Caroline [Caroline Bonaparte, épouse de Joachim Murat] et à Mr Archambaud [sans doute Archambaud de Talleyrand-Périgord, frère cadet du prince], les lettres que vous leurs écrivez. À L’EGARD DE M. DE SEGUR, IL AVAIT DEJA REÇU UNE LETTRE DE M. DE CAULAINCOURT, A LA DATE DU 26, QUI LUI ANNONÇAIT QUE SON FILS ETAIT PRISONNIER. Comme les moyens d’échange ne manquent pas, M. de Ségur espère que la captivité de son fils ne sera pas longue [le futur général Philippe-Paul de Ségur, fils du général et grand-maître des Cérémonies Louis-Philippe de Ségur, avait été fait prisonnier par les Cosaques à Pultusk]... » Avant de partir en campagne en septembre 1806, Napoléon Ier avait confié à son archichancelier CAMBACERES un rôle de confiance : il devait expédier les affaires courantes, présider le Sénat, le Conseil des ministres, les conseils d’administration, le Conseil d’État... mais sans pouvoir rien décider en dehors d’une délégation expresse. — En semi-disgrâce en raison de ses dissensions avec Napoléon Ier sur la question du blocus continental, LE PRINCE DE TALLEYRAND s’était néanmoins vu confier une mission délicate : assurer depuis Varsovie la logistique de la Grande Armée engagée en territoire polonais. À la satisfaction et même à l’étonnement de l’empereur, il s’acquitta de cette tâche dans des conditions très difficiles avec une incroyable efficacité : il parvint à assurer l’approvisionnement militaire, mais aussi à réorganiser les fortifications des villes sous contrôle français, et même à soutenir les mouvements nationalistes antirusses. On y joint une lettre autographe signée de l’historien et conservateur de la Bibliothèque de l’Arsenal Frantz Funck-Brentano (1896).
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