METZ. — MANUSCRIT intitulé « Divers memoires... - Lot 5 - Osenat

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METZ. — MANUSCRIT intitulé « Divers memoires... - Lot 5 - Osenat
METZ. — MANUSCRIT intitulé « Divers memoires et arrests touchant les parlements de Paris, Toulouse, Rouen, Bordeaux, Dijon, Metz ». In-folio, (128) ff. dont le dernier blanc, en quaternions signés, veau fauve, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, armoiries dorées au centre des plats, tranches rouges , reliure usagée et tachée avec coins émoussés et un mors fendu (reliure de l’époque). RECUEIL D’UNE CINQUANTAINE DE TRANSCRIPTIONS DE DOCUMENTS OFFICIELS CONCERNANT LES PARLEMENTS : textes de législation royale (édits, lettres patentes, lettres de cachet), textes de procédure parlementaire, lettres échangées entre le pouvoir royal et les Cours souveraines. Produits de 1633 à 1637, ils couvrent la période où le cardinal de Richelieu accentuait la pression fiscale en raison de la guerre « couverte » puis « ouverte » contre l’Espagne, les Parlements ayant la fonction d’enregistrer les décisions fiscales du pouvoir royal. CREATION PUIS EXIL DU PARLEMENT DE METZ (ff. 62 à 127). Sont ici transcrits plusieurs actes essentiels le concernant : les lettres patentes instituant cette Cour en 1633 (ff. 63 r° à 64 v°), une relation de sa séance inaugurale (ff. 65 r° à 72 v°), le procès verbal du commissaire du roi pour l’établissement du parlement de Metz, tenu du 2 août 1633 au 25 septembre 1633 (ff. 73 r° à 94 r°), puis différentes pièces éclairant les démêlés du cardinal de La Valette, gouverneur de Metz, avec cette Cour, ayant conduit à la translation de celle-ci à Toul pour un exil qui allait durer plus de vingt ans. Avec en outre les lettres patentes supprimant le Conseil souverain de Nancy (créé en 1634) et rattachant son ressort à celui de Metz (alors à Toul). Il existait alors 10 parlements dans le royaume de France, et le présent recueil s’intéresse également à 5 autres de ces Cours souveraines : Paris (ff. 1 à 6), Toulouse (ff. 7 à 10), Rouen (ff. 11 à 18), Bordeaux (ff. 19 à 25) et Dijon (ff. 26 à 61). EXEMPLAIRE RELIE AUX ARMES D’HENRI-AUGUSTE DE LOMENIE DE BRIENNE (OHR, pl. n° 1075). Fils d’Antoine de Loménie (1560-1638), qui fut ambassadeur à Londres en 1595 puis secrétaire d’État sous Henri IV et Louis XIII, Henri-Auguste de Loménie de Brienne (1595-1666) partagea les distractions du jeune Louis XIII, et fit carrière d’abord dans l’ombre de son père, comme secrétaire du cabinet en 1606, secrétaire du roi en 1612 puis, en survivance de son père, secrétaire des commandements de Navarre (1613) et secrétaire d’État de la Maison du roi (1615). Il se porta également acquéreur de charges honorifiques comme celle de capitaine du château des Tuileries (1622). Il eut à s’occuper des relations internationales avec les puissances du nord de l’Europe et du Levant, quand le secrétariat d’État des Affaires fut supprimé (1624-1626) et fut alors notamment chargé de négocier le mariage d’Henriette de France avec le futur Charles Ier d’Angleterre. Sur une mésentente avec le roi, il revendit son secrétariat d’État de la Maison du roi en 1643 et put racheter la terre de Brienne dont il releva le titre. Sa proximité avec Anne d’Autriche lui permit, quand celle-ci devint régente à la mort de Louis XIII, de profiter de la disgrâce de Chavigny pour récupérer sa charge de secrétaire d’État des Affaires étrangères. Son nouveau département comprenait les pays étrangers, mais aussi, selon l’usage, les provinces de Bretagne, Provence, Brie et Champagne, ainsi que les Trois-Évêchés (Metz, Toul, Verdun) et Sedan, ou encore la marine du Ponant. Il fut cependant cantonné à une position subalterne par le cardinal de Mazarin qui décida de tout en ce domaine. Henri-Auguste de Loménie de Brienne, fut bientôt supplanté par Hugues de Lionne et Jean-Baptiste Colbert, et donna sa démission en 1663. Il fut par ailleurs un grand collectionneur de manuscrits et d’objets rares. LA « COLLECTION DE BRIENNE ». Antoine de Loménie de Brienne (1560-1638) « conçut l’idée de réunir dans un recueil méthodique et uniforme les documents les plus utiles aux hommes publics qui voulaient étudier soit les affaires étrangères, soit l’administration intérieure du royaume. Il fut aidé dans le choix des pièces par Pierre Dupuy, qui connaissait à fond le Trésor des chartes et les principaux dépôts de Paris. La transcription des pièces fut dirigée par un nommé Vallier, qui travaillait sous Vivot, premier commis d’Antoine de Loménie. Les copies formèrent 358 volumes [...]. Antoine de Loménie destinait ce beau recueil à l’instruction de son fils, Henri-Auguste de Loménie [futur secrétaire d’État des Affaires étrangères] [...]. Cependant, après la mort d’Antoine de Loménie (17 janvier 1638), le comte de Brienne Henri-Auguste de Loménie dut se séparer des volumes que son père lui avait expressément destinés. Le cardinal de Richelieu l’obligea à les céder au roi pour une somme de 36000 livres » (Léopold Delisle, Le Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale, Paris, Imprimerie impériale, 1868, vol. I, p. 215). La collection fut alors prise par le cardinal de Richeli
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