FRANÇOIS II. Lettre signée « Françoys »,... - Lot 3 - Osenat

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FRANÇOIS II. Lettre signée « Françoys »,... - Lot 3 - Osenat
FRANÇOIS II. Lettre signée « Françoys », contresignée par Jacques Bourdin en qualité de secrétaire d›État, adressée à François de Saint-Nectaire, lieutenant du gouverneur des Trois-Évêchés. Pontgouin [dans l’actuel département d’Eure-et-Loir], 22 juin 1560. 1 p. in-folio, adresse au dos , trace de cachet de cire rouge, petites fentes dues au système de clôture, un accroc marginal. RARE DOCUMENT SIGNE DE LA MAIN DE CE JEUNE ROI AGE DE SEIZE ANS QUI ALLAIT MOURRIR EN DECEMBRE SUIVANT. Un des derniers Valois, il connut un règne dramatique marqué par un durcissement du conflit religieux et une influence prépondérante de la famille de Lorraine dans les affaires royales. « Je n’auray pas grande response à vous faire à la lettre que j’ay receue de vous..., et vous diray seullement que je ne sçauroys avoir que bien fort agreable reflection que vous avez faicte des denommez au rolle que m’avez envoyé pour estre pourveuz es estatz de LA JUSTICE DE METZ, puisque ce que vous en avez faict a esté aprés vous estre enquiz du vicaire en l’evesché, de l’archiprestre, et des curez des paroisses, du devoir qu’ilz ont faict aux Pacques dernieres et de leur bonne religion, d’aultant que de ceulx de ceste qualité-la l’on ne peult esperer que repos en ladicte ville et ung fort bon et loyal devoir en tout ce qui despendera de l’exercice de ladicte justice et de ce qui leur sera commis. [Les Trois-Évêchés, entrés en possession de la France en 1552 après une campagne victorieuse contre les troupes impériales, attendirent 1633 pour avoir un Parlement, à Metz, son système judiciaire étant d’abord placé sous l’autorité d’un délégué royal, ici Antoine Senneton, par ailleurs favorable aux protestants.] Vous priant que avec le president Senneton vous faictes toute la dilligence qui sera au monde possible, pour m’esclercir du faict d’ENNERY le plus nettement et promptement qu’il vous sera possible, d’aultant que l’ambassadeur du roy d’Espaigne mon bon frere m’en presse et reserche ordinairement, et je seray bien ayse que la chose ne voyse poinct en longueur de mon costé si faire se peult, aussi ne veulx-je pas pour cela vous precipiter tellement que je n’entende vous donner le loysir qui vous sera necessaire pour vous en bien informer & instruire, mais je desire qu’il ne s’y perde poinct de temps... » La seigneurie d’Ennery, possession de la famille d’Heu, était un fief pour partie de l’évêché de Metz, sous contrôle français, et pour partie d’une branche cadette de la famille de Lorraine dans la mouvance du duché de Luxembourg alors possession de Charles-Quint. HOMME DE GUERRE, FRANÇOIS DE SAINT-NECTAIRE (souvent orthographié Senneterre), servait alors à Metz comme lieutenant de François de Scépeaux, sieur de Vieilleville, gouverneur des Trois-Évêchés (Metz, Toul, Verdun). Il se montra d›une grande fermeté envers les protestants de la ville et de la région.
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