MARTIN-GUILLAUME BIENNAIS (1764-1843) Le... - Lot 254 - Osenat

Lot 254
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MARTIN-GUILLAUME BIENNAIS (1764-1843) Le... - Lot 254 - Osenat
MARTIN-GUILLAUME BIENNAIS (1764-1843) Le roi Jérome Napoléon Petit buste en bronze doré. Il repose sur une base carrée à piédouche et un socle cylindrique ciselé d’une frise de palmettes et du chiffre JN pour Jérome-Napoléon surmonté d’une couronne. Signé BIENNAIS ORFVRE DE LLMM IMPLES ET ROYLES À PARIS. Epoque Empire (usures à la dorure) H : 26 cm Provenance : Collection Hector Le Fuel Ce buste fait partie de la série dite des Napoléonides ( au nombre de 28) dont Biennais réalise des petits bustes en bronze doré de tous les membre de la famille de Napoléon. Guillaume BIENNAIS (1764-1843), tabletier reçu maître en 1788, achète la même année le fond modeste du tabletier Claude-Louis Anciaux qu’il développe. Sous le Consulat, il accepte de fournir le Ier Consul Bonaparte à crédit. Ce dernier devenu Empereur se montre reconnaissant et fait de lui son orfèvre. La Révolution ayant aboli le système des corporations, Biennais en profite pour étendre son activité à l’orfèvrerie offrant ainsi à sa clientèle des objets de luxe dont il maîtrise toutes les étapes de fabrication. Sous l’enseigne du «Singe Violet», il vend tabletterie, ébénisterie et orfèvrerie. En 1806, il obtient une médaille d’or à l’Exposition des Produits de l’Industrie dans la section orfèvrerie. Son entreprise connaît alors un essor considérable et emploie jusqu’à 200 ouvriers. Biennais compte parmi sa clientèle les familles Bonaparte, Beauharnais et des grands dignitaires. Sous la Restauration, son attachement à l’Empereur le prive de commandes royales mais il reçoit plusieurs commandes de l’étranger. En 1821, il cède son fonds de commerce à Jean-Charles Cahier, en faveur auprès des Bourbons. Jérome (1784–1860), Roi de Westphalie du 8 juillet 1807 au 26 octobre 1813 Dernier enfant de la fratrie Buonaparte, né le 15 novembre 1784 que son frère ainé Napoléon chargé de famille à la mort de son père en 1785, destine à une carrière maritime. A partir de 1799, Jérôme accompagne le général Leclerc à bord de différents navires et séjourne deux ans aux Amériques puis rentre en France en 1805. Capitaine de frégate puis de vaisseau la même année, l’Empereur le place à la tête d’une escadre à destination des Antilles et à la suite de la capture d’une dizaine de vaisseaux de commerce britanniques, il devient contre-amiral et général de division le 14 mars 1807. Le 8 décembre 1807, à 23 ans, le plus jeune des fils Bonaparte est sacré roi à Kassel, la capitale du royaume de Westphalie créé par Talleyrand et Napoléon au sein de la confédération du Rhin est formé de huit départements dont d’anciennes possessions prussiennes. Si Jérôme se montre le plus soumis de la fratrie aux exigences de Napoléon, ses dépenses ne manquent pas, de susciter la colère de Napoléon. Les relations entre les deux frères se dégradent en juillet 1809, au cours de la seconde campagne d’Autriche quand Jérôme, incapable de respecter les objectifs militaires se fait battre par le général Kienmayer... Aussi piètre général pendant la campagne de Russie en 1812 , il est alors subordonné du maréchal Davout, ce que le roi de Westphalie supporte mal et finalement il abandonne «l’Armée des Vingt Nations» et regagne Kassel. Son royaume envahi par les coalisés fin 1813. Il tente en vain de négocier avec les Russes pour sauver son trône en échange d’une déclaration de guerre à l’Empire. Il se réfugie en France et escorte l’impératrice Marie-Louise à Blois lorsque les Alliés entrent à Paris. Exilé en Suisse après la première abdication de son frère, Jérôme se réfugie ensuite à Trieste en Italie. Il se rallie à l’Empire lors des Cent-Jours et participe aux combats de la campagne de Belgique. Après la deuxième abdication de Napoléon, Jérôme choisit le château de Göpingen, au Wurtemberg, comme nouvelle demeure où il réside jusqu’en août 1816. Puis il s’installe en Autriche sous le nom de comte et prince de Montfort. Il traverse le régime de Louis XVI, la Révolution, le Consulat et l’Empire, les deux Restaurations, la Seconde République et le Second Empire de son neveu Napoléon III. Il est le dernier de la fratrie à s’éteindre le 24 juin 1860. MARTIN-GUILLAUME BIENNAIS (1764-1843) KING JEROME NAPOLEON SMALL GILDED BRONZE BUST EMPIRE PERIOD
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