COCTEAU ( Jean). Opium. Paris, Librairie... - Lot 13 - Osenat

Lot 13
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COCTEAU ( Jean). Opium. Paris, Librairie... - Lot 13 - Osenat
COCTEAU ( Jean). Opium. Paris, Librairie Stock, Delamain et Bou_x0002_telleau, 1930. In-8 carré, 264 [dont les 2 premières blanches]-(8 dont les 7 der_x0002_nières blanches) pp., broché , boîtier cartonné non signé de Julie Nadot. ÉDITION ORIGINALE, UN DES 33 EXEMPLAIRES DE TÊTE NUMÉROTÉS SUR JAPON IMPÉRIAL. IMPORTANTE ILLUSTRATION PAR JEAN COCTEAU : 3 planches hors texte reproduisant des collages , 40 reproductions à pleine page de ses dessins comprises dans la pagination. JOURNAL D'UNE DÉSINTOXICATION. Jean Cocteau, en deuil de Raymond Radiguet, se mit à fumer régulièrement de l'opium en 1924, alors qu'il fréquentait le musicologue Louis Laloy, lui-même adonné à cette drogue. Sa rencontre avec Jacques Maritain et sa « conversion » passagère au catholicisme l'amenèrent à tenter une première cure de désintoxication en 1925, mais il reprit presque aussitôt ses habitudes narcotiques, et s'éprit d'un autre opiomane, le jeune écrivain Jean Desbordes. En décembre 1928, cependant, grâce à l'aide financière de Coco Chanel, il entreprit une seconde cure de désintoxication, dans une luxueuse maison de santé à Saint-Cloud, et y demeura jusqu'en mars 1929. Ce fut pour lui une expérience d’une grande violence, tant physique que psychologique : il en fit un journal, le présent Opium où, à l’observation clinique des effets du sevrage sur sa propre personne, il mêla des réflexions sur le rapport entre consommation d’opium et création littéraire et artistique. Cependant, Jean Cocteau ne se libérerait véritablement de cette addiction qu'en 1940.
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