1997 FERRARI 550 MARANELLO GTE LMGT XL RACING

Lot 19
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Estimation :
350000 - 400000 EUR
1997 FERRARI 550 MARANELLO GTE LMGT XL RACING
Numéro de série 108536 Moteur 44501 Construit en accord avec Ferrari Préparation esthétique et mécanique Important historique de course Pilotée par Michael Schumacher Prête à courir Quintessence de la production Ferrari à la fin des années 1990, le modèle 550 Maranello de série reçoit la totalité du savoir-faire de pointe de la firme italienne. La berlinette reprend les traits et l’idée de sa grande sœur la 365 GTB4 ou Daytona : un moteur V12 atmosphérique sous le très long capot et un habitacle qui allie sport et luxe. Couplée à une boite manuelle pour la plupart, la 550 est un chef d’œuvre de mécanique et de beauté. C’est sur cette base élégante que se pencha Hervé Frouin et toute son équipe de XL Racing à la fin des années 1990 pour construire deux voitures identiques. L’approbation du projet par Ferrari fut longue car la firme de Maranello ne souhaitait pas que les écuries privées créent des voitures de compétition. La préparation est importante, la carrosserie originale en aluminium se voit allégée et greffée de panneaux en fibres de carbone notamment sur les portières, le capot moteur et la malle arrière permettent à la 550 de perdre 400 kilos sur la balance. Le moteur V12 de 5,5L de cylindrée qui développe 450 chevaux d’origine est ajusté pour lui permettre d’en produire 130 de plus à 6 250 tours par minute le tout soutenu par une boite de vitesse manuelle à 6 rapports de fabrication Hewland, conservant la mythique grille Ferrari. L’objectif de l’équipe XL Racing est d’engager les deux Ferrari en série FFSA-GT et en ALMS (American Le Mans Series) en suivant les spécifications N GT dictées par le championnat FIA GT en 2002. Les deux voitures courront également au Mans en 2003 ; l’une d’entre elle (#106404) dû abandonner à la suite d’un incendie localisé au niveau du réservoir de la berlinette ; l’autre disputa le petit Le Mans ainsi que les 1000 km de l’épreuve mancelle. L’exemplaire de Ferrari XL Racing que nous vous présentons est davantage connu grâce à son numéro de châssis #108536. Parfaitement identique à sa petite sœur, elle s’engagea dans de nombreuses compétitions depuis 2002 sur le circuit de Nogaro, à Pau en FFSA GT. En 2003, la « #108536 » fut essayée et pilotée par Michael Schumacher alors Champion du Monde de Formule 1 chez Ferrari sur le circuit de Mérignac près de Bordeaux. Le pilote était missionné par la marque à l’étalon de livrer personnellement une toute nouvelle et exclusive Ferrari Enzo à une propriétaire, il en profita pour effectuer quelques tours de roues de notre voiture de compétition puis apposa sa signature sur le toit blanc de 550. Le propriétaire actuel qui, en 2005 disputait le meeting GT2 à Pau au volant de son bolide, trouva son stand à côté de celui d’Alain Prost et lui demanda de signer en face de Schumacher le toit de sa Ferrari. Prost s’exécuta sans doute avec respect pour l’immense pilote mais également avec amusement pour l’anecdote. Esthétiquement, la Ferrari XL Racing que nous présentons n’a plus grand chose à voir avec son modèle de série. Peinte en rouge, la carrosserie arbore également quelques rappels de blanc sur les rétroviseurs et le toit. Un grand aileron est posé sur la malle arrière pour appuyer la 550 en freinage et dans les virages tandis que les appendices aérodynamiques et les élargisseurs d’ailes donnent à la voiture un aspect très agressif. Dans l’habitacle, un épais tissu ignifugé recouvre le sol et les parois, les amateurs du modèle de série reconnaitrons la planche de bord en cuir noire inchangée ici, seule l’instrumentation est passée d’analogique à numérique afin d’accroitre la précision des données. Deux sièges baquets Sparco en carbone ainsi que des harnais Sabelt viennent sécuriser le pilote et le co-pilote, un volant spécifique Sparco en alcantara se tient devant le pilote qui trouvera le long de sa cuisse droite la boite de vitesse en grille chromée. Mécaniquement, le V12 Ferrari préparée pour courir fut révisée dernièrement ; les courroies viennent d’être remplacées ainsi que l’une des pompes à injection de carburant. Avec un solide palmarès en compétition, ce modèle de l’équipe XL Racing est une rareté qu’il faut savoir maitriser. Méconnue des amateurs à l’instar des modèles « Prodrive » cette XL Racing est à redécouvrir sur circuit. D’un modèle de série exceptionnel, le travail de XL Racing est une belle réussite ; la « #108536 » est sans doute l’une des voitures de compétition la plus représentative des championnats de GT au tout début des années 2000.
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