HEINSIUS Johann - Ernst (Hidburghausen 1740-... - Lot 171 - Osenat

Lot 171
Aller au lot
Estimation :
4000 - 6000 EUR
HEINSIUS Johann - Ernst (Hidburghausen 1740-... - Lot 171 - Osenat
HEINSIUS Johann - Ernst (Hidburghausen 1740- Orléans1812) Portrait d’Anne Rose DEBAS, générale DELAROCHE jouant de la harpe Huile sur toile, signé et daté en haut à gauche « heinsius pinxit 1806 » Réentoilée. Cadre d’origine en bois et stuc doré 117 cm x 89 cm. Biographie : Jean-Baptiste Grégoire DELAROCHE : A moins de dix-sept ans, il s’embarqua sur un navire de son père à l’insu de sa famille et le premier septembre 1784 il signa son enrôlement volontaire dans le 22 e régiment d’infanterie de ligne. Après diverses aventures, dont à la bataille de Valmy, il obtient le 1er mai 1793, le grade de capitaine au 9 e hussard pour le courage qu’il a déployé le 6 mars précédent dans un combat livré sous les murs de Liège par la division « Dampierre ». Il a été blessé à cette occasion en ralliant l’avant-garde un moment débandée et en reprenant à l’ennemi deux pièces de canon. C’est également à sa conduite au siège de Courtrai qu’il doit le 11 nivôse an III, d’être nommé chef de brigade du sixième régiment de hussards. Quelques jours après, en passant la « Lis » à la nage sous le feu de l’ennemi, il a été blessé de nouveau. Envoyé en l’an IV à l’armée du Rhin, il continue de donner des preuves d’une rare intrépidité. Pour tous ces faits, « HOCHE » veut honorer ce trait d’audace et de dévouement en proposant DELAROCHE pour le grade de général de brigade, mais celui-ci aussi modeste que brave, préfère rester à la tête de son régiment avec lequel il fait la campagne de l’an VI avec l’armée Sambre et Meuse. Il se distingue le 16 germinal An VI avec l’armée d’Italie en avant de Vérone, par une charge des plus brillantes qui débarrasse un bataillon enveloppé par deux régiments de grosse cavalerie. Mais, promu générale de brigade le 22 messidor an VII, ses blessures le forcent au début de l’an IX à quitter le service actif, mais BONAPARTE l’envoie dans le département de l’Eure, que désolent alors des bandes de brigands, qui affectent de donner à leurs déprédations une couleur politique, en dévalisant les caisses publiques et les diligences. Delaroche, par d’énergiques mesures, parvient promptement à mettre un terme à ces excès. Fait chevalier, puis officier de la Légion d’Honneur les 19 frimaire et 25 prairial an XII, il sert en 1806, à l’armée du nord et commande pendant la campagne de Pologne en 1807, une brigade de cavalerie légère et il est affecté à son retour en France dans la 7 e division militaire à Grenoble. Élevé au grade de général de division le 2 février 1808 et baron d’empire par décret du 9 mars 1808 et lettres patentes du 9 décembre 1809, le ministre de la guerre place sous ses ordres le 27 octobre suivant, le dépôt de cavalerie de Bayonne. En 1809, appelé en Allemagne, tandis que l’armée occupait Vienne, sa division est appelée pour protéger contre les dévastations des partisans autrichiens et tyroliens du général Keinmayer une ligne s’étendant de Ratisbonne à Bayreuth. Dans cette circonstance il préserve Nuremberg du pillage, en chassant de cette ville une colonne de ces troupes indisciplinées. Le 9 novembre de la même année, il reprend son commandement dans la 7 e division militaire, qu’il occupe jusqu’au 8 avril 1814 époque à laquelle le Maréchal Augereau lui confie celui de la 19 e division (Lyon). A l’époque des « cent jours », il fut appelé par NAPOLÉON conjointement avec les généraux LOISON, MOLITOR, SEBASTIANI à l’organisation des gardes nationaux de France. A la deuxième Restauration, il fut compris par ancienneté de service au nombre des quarante généraux de la vielle armée admis à la solde de retraite à partir du 1 e janvier 1816 et porta le titre de lieutenantL’EMPIRE À FONTAINEBLEAU 146LUNDI 22 MARS 2021 général des armées du roi. Nommé « chevalier de Saint Louis » le 19 juillet de la même année et grand officier de la légion d’honneur le 14 février 1815, et chevalier de l’Ordre du Mérite militaire de Bavière. Il est admis à la retraite le 6 octobre 1815. Il décède le 27avril 1845 au château de « SELORE » à Saint-Yan (Saône et Loire) Marié le 22 septembre 1802 à Evreux à Rose Anne DEBAS, fille de Jean Jacques DEBAS, fermier du roi puis adjudant général. Bibliographie : Dictionnaire historique de la révolution et de l’empire 1789-1815 par Robinet, À Robert, G Le chapelain Paris 1885. Armoiries : Anobli, en vertu de l’article treize du premier statut du premier mars 1808, il lui a été accordé par Napoléon, par décret du neuf décembre 1809, au titre de services rendus à l’état, le titre de baron de l’empire avec autorisation de porter en tous lieux. Coupé, le premier parti d’argent, au sabre en pal la pointe haute de gueules, chargé d’une fasce d’azur à trois étoiles du champ , et de gueules aussi des barons tirés de l’armée, au deuxième d’azur au casque de fasce, grillé d’or, doublé de gueules, accompagné de deux étoiles du même.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue