Ecole française de la fin du XVIIIe siècle.... - Lot 161 - Osenat

Lot 161
Aller au lot
Estimation :
800 - 1200 EUR
Ecole française de la fin du XVIIIe siècle.... - Lot 161 - Osenat
Ecole française de la fin du XVIIIe siècle. Plan de géométral de la ville de Saint Jean d’Acre et des environs contenant la position de l’armée française et des ouvrages ayant servi au siège. Grand plan à la plume et à l’aquarelle, avec légendes. Au dos, cachet à l’encre rouge « Le Gle Divion Chasseloup Insp. Gle du Génie ». 69 x 90 cm. B.E. (Taches de rouille). Epoque Premier Empire. Historique : Ce plan fort détaillé présente les différentes structures des assiégés, des assiégés et des emplacements des divisions BON, REYNIER, KLEBER, la cavalerie de MURAT. Biographie : François de Chasseloup-Laubat (1754-1833) Entré au service comme volontaire, au commencement de la révolution, il était chef de bataillon du génie en 1794. Chargé en 1796 de diriger les sièges de Milan et de Mantoue et de réparer les fortifications de Pizzighitone, il déploya un tel talent que Napoléon le nomma général de brigade et peu après général de division. Il est chargé au début de l’Empire de la fortification des villes italiennes, et plus particulièrement de la ville d’Alexandrie qui sera un modèle du genre. De nouveau commandant le génie de l’Armée d’Italie sous Masséna en 1805, il est nommé commandant en chef le génie de la Grande Armée le 22 septembre 1806. Il sert à Golymin le 26 décembre, à Eylau le 8 février 1807, élève des têtes de pont revêtues de bois, pouvant servir de camps retranchés à Praga, Serock et Modlin. Les glaces enlevant sans cesse les ponts de bateaux, il fait construire trois ponts sur pilotis sur des rivières plus larges que le Rhin. Pendant le repos de l’armée, il se rend au siège de Kolobrzeg, puis va prendre le commandement de celui de Dantzig, mémorable par les difficultés rencontrées par les assiégeants et par le peu de moyens mis à leur disposition. Conseiller d’État en 1811, sénateur et comte de l’Empire après la retraite de Moscou. Créé pair de France sous la première Restauration et grand cordon de la Légion-d’Honneur, il vota contre la condamnation du maréchal Ney et pour la déportation. «C’était, a dit Napoléon à Sainte-Hélène , un des meilleurs officiers de son arme , homme d’une grande probité et d’un caractère inégalable». Comte de l’Empire en 1808, marquis en 1820. Il meurt aveugle sous la Monarchie de Juillet.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue