Etonnant nécessaire de voyage, ovale, en... - Lot 129 - Osenat

Lot 129
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Etonnant nécessaire de voyage, ovale, en... - Lot 129 - Osenat
Etonnant nécessaire de voyage, ovale, en forme d’œuf, de Martin LEJÉAS CARPENTIER (1748-1831), Maire de Dijon. En acajou massif gravé sur la platine « Fait par Maire Fabt de nécessaires rue St Honoré n°154 vis à vis de l’oratoire » et orné sur le couvercle d’une plaque en laiton chiffrée « CL » enrichi d’un motif incrusté à jours. Garnitures et platines en laiton. Ouvert il présente dans le couvercle : -Un miroir en argent à suspendre, on peut le reposer sur un pied mobile. Soulevé par un système, il laisse apparaître deux plateaux : -Le 1er contenant un porte crayon en argent, couteau de poche en ivoire et argent, à lame plate, un étui à mine en cuivre, un demi mètre pliant à six branches en ivoire. Manque le crochet, le ciseau, la brucelle cure oreilles, la lime à ongles et l’allène en dessous. -Sur le fond, une brosse à dents et logement à couvercle en argent, un tournevis et un poinçon en ébène et acier, un couteau de poche à lames pliantes (signé Cuvier), écaille et chiffre or. (Manque le manche de la brosse à dents et un ciseau). De l’autre côté : -Une timbale et boîte en argent et vermeil. -Un rince œil faisant également entonnoir -Une boîte à pilules, une boîte à savons. -Un blaireau et trois flacons en demi cristal taillé à pointe de diamant, à bouchons en argent. -Trois boîtes en argent et vermeil. -Une cafetière en argent à manche en ébène et un écouvillon. Les pièces en argent sont chiffrées « CL » dans un écu. Poinçons de titre 950, de petite et moyenne garantie (Paris, 1809-1819) Poinçons d’orfèvre de BLAQUIERE et un non identifiés (F.E.F). L’ensemble en B.E. Avec sa hausse de protection en cuir naturel (manque les attaches). Manque la clé 25 x 15 x Ht 14 cm. Epoque Premier Empire. L’EMPIRE À FONTAINEBLEAU LUNDI 22 MARS 2021 106 Biographie : Martin LEJÉAS-CARPENTIER, né à Paris le 16 octobre 1748, mort à Aiserey le 12 décembre 1831, est un homme politique français. Fils d’Antoine Lejéas, bourgeois de Paris et de Marie Anne Carpentier, il naît le 16 octobre 1748 à Paris. Il est reçu avocat au parlement de Dijon à l’âge de vingt ans. Au moment de la Révolution française, il est receveur général des fermes de cette ville. En 1800, le gouvernement consulaire le nomme maire de Dijon, poste qu’il occupe deux ans. Élu le 27 mars 1802 (6 germinal an X) par le Sénat conservateur député de la Côte-d’Or au Corps législatif. Il siège parmi les zélés partisans du régime impérial jusqu’au 19 août 1807, époque à laquelle un décret de Napoléon l’appelle au Sénat conservateur. Il fait encore partie de ce corps en 1814 mais il n’assiste pas à la séance où est votée la déchéance de l’empereur. La première Restauration ne l’appelle pas à la Chambre des pairs. Aux Cent-Jours, il y prend place le 2 juin 1815. Après Waterloo, il revient dans la Côte-d’Or et renonce à la politique. Officier de la Légion d’honneur, il est également chancelier de la 6e cohorte. Il meurt au château d’Aiserey le 12 décembre 1831. Sa fille, Marie Madeleine (1780-1827), épouse, le 21 mai 1801 à Dijon, Hugues Bernard Maret, duc de Bassano. Provenance : Descendance des Ducs de Bassano.
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