[NAPOLÉON Ier]. – Pièce manuscrite intitulée... - Lot 11 - Osenat

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[NAPOLÉON Ier]. – Pièce manuscrite intitulée... - Lot 11 - Osenat
[NAPOLÉON Ier]. – Pièce manuscrite intitulée « Considérations sur l’État actuel de l’Europe, par Napoléon ». [Vers 1824]. 11 pp. in-folio, sur 3 bifeuillets reliés par une cordelette verte. PUISSANT PAMPHLET BONAPARTISTE, TRÈS ANTIBRITANNIQUE... ICI EN COPIE PROBABLEMENT DESTINÉE AUX CERCLES ANTI-BONAPARTISTES, comme le suggère l’emploi de l’orthographe « Buonaparte ». Présenté comme « oublié dans son secrétaire à l’île d’Elbe, trouvé après son départ par le capitaine Campbell, communiqué par la maîtresse de celui-ci, copié sur l’original de l’écriture de Buonaparte », il fut publié en 1824 dans la Suite au Mémorial de Sainte-Hélène, ou Observations critiques, anecdotes inédites pour servir du supplément et de correctif à cet ouvrage, publié en 1824 par les hommes de lettres libéraux Victor-Donatien de Musset-Pathay, père d’Alfred de Musset, et François-Joseph Grille. « ... SI NOUS NOUS ABANDONNONS À LA MARCHE DES ÉVÉNEMENS, ALORS NOUS AURONS LE MÊME SORT QUE L’EMPIRE ROMAIN a essuyé, contre lequel les barbares du Nord auraient fait de vains efforts si les hommes n’avaient pas été dégénérés. Moi seul pouvait sauver le monde et nul autre... je lui aurais donné à vider le calice de douleur d’un seul trait, au lieu qu’à présent il faudra le boire goute à goute. INSENSÉS ! ILS SE CROYENT SAUVÉS EN S’ÉLOIGNANT DE LA SCÈNE DU MONDE, mais aucun de ceux qui connaissent l’esprit qui gouverne les nations et les cabinets de l’Europe ne sera de cette opinion , il sera plutôt persuadé du contraire... » 12. PATTERSON (Elizabeth). 2 pp. in-12, en français, à une « Éminence » [probablement le cardinal Joseph Fesch]. S.l., [1822]. 2 pp. in-12 sur papier à encadrement gaufré , trace sombre d’onglet. 200/300 € « La permission que Votre Éminence a daigné m’accorder de lui écrire quelquefois, m’a fait la plus sensible satisfaction en même tems qu’elle m’a pénétrée de reconnoissance. J’ose en profiter dans ce moment pour prier Votre Éminence de vouloir bien dire au roi Jérôme qu’il m’était dû, le 1r de janvier 1822, trois mille francs, la moitié des six mille que S.M. était convenu, avec moi, de payer par an pour les dépenses de mon fils, et qui me furent très exactement payés l’année passée, qui fut la première année de cette convention entre nous. Ayant faite tous les frais de son éducation & entretien jusqu’à cette époque moi-même, je saisis cette occasion de supplier Votre Éminence d’agréer l’expression de mon respectueux dévouement... » Elizabeth Patterson séjourna à Rome durant l’hiver 1821-1822 pour rencontrer les membres de la famille Bonaparte qui s’y trouvaient, et leur demander une aide financière pour le fils qu’elle avait eu de Jérôme Napoléon. L’ÉPOUSE AMÉRICAINE DE JÉRÔME BONAPARTE. Alors qu’il servait dans la Marine en 1803, celui-ci visita Baltimore. Là, bien que mineur et sans le consentement de sa mère, il épousa la fille d’un riche négociant, Elizabeth Patterson, et rentra en France avec celle-ci, déjà enceinte de leur enfant, Jérôme Bonaparte-Paterson (1805-1870). Napoléon avait cependant pour son frère des vues plus hautes : il annula ce mariage et fit épouser à Jérôme la princesse Catherine de Wurtemberg, avant de le placer sur le trône de Westphalie.
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