[ JOSÉPHINE (Impératrice)]. – MONTLIVAULT... - Lot 8 - Osenat

Lot 8
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[ JOSÉPHINE (Impératrice)]. – MONTLIVAULT... - Lot 8 - Osenat
[ JOSÉPHINE (Impératrice)]. – MONTLIVAULT (Casimir Guyon de). 2 lettres, soit une autographe signée, l’autre signée avec apostille autographe, adressées en qualité d’intendant-général de l’ex-impératrice Joséphine à l’intendant du domaine de Malmaison, Aimé BONPLAND. 1813 et 1814 (avec apostille autographe de ce dernier). – Paris, 27 décembre 1813. « Je vous rappelle... que conformément aux clauses & conditions DES BAUX DES TERRES DU DOMAINE DE MALMAISON affermées au Sr Sanitas et de celles du bail de terres situées sur la Côte des Gallicourts affermées à M. Trumeau, ces deux fermiers doivent avoir versés à la caisse de Sa Majesté dès le 24 décembre courant le premier payement de leurs fermes... » (1 p. in-folio, en-tête gravé sur cuivre à ses nom et fonctions avec armoiries impériales de Joséphine). – Paris, 7 mars 1814. « J’ai reçu.. les états que vous m’avez envoyés pour le payement des employés ordinaires de Malmaison pendant le mois de février... Je vais les ordonnancer et les envoyer à la caisse... Je vous envoye l’état extrait du budget des employés au service particulier du palais de Malmaison. Comme cet état doit être certifié par quelqu’un et que ce droit m’a paru être dans VOS ATTRIBUTIONS, COMME INTENDANT DE MALMAISON ET NE QUITTANT JAMAIS CE DOMAINE, après avoir pris les ordres de S. M. qui a bien voulu approuver cette disposition, je vous prie... de continuer à m’adresser chaque mois l’état avec émargement... Je ne vois point d’objection... à ce que vous touchiez et versiez en caisse la somme due par M. Cadet pour ACHAT DE FLEUR D’ORANGE, mais alors je vous prie de vouloir bien faire solder cette créance le plutôt possible, afin que cet objet soit régularisé avant la clôture du compte général... » Il évoque également les gages d’un garçon du château de Bois-Préau, et le paiement du terme échu par un fermier de Buzenval. L’EMPIRE À FONTAINEBLEAU LUNDI 22 MARS 2021 12 LETTRE ÉCRITE DEUX MOIS ET DEMIE À PEINE AVANT LA MORT DE JOSÉPHINE. Intendant général des domaines de l’ex-impératrice Joséphine de 1811 à 1814, le comte de Montlivault (1770-1846) était un ancien chevalier de Malte qui avait émigré sous la Révolution. Ayant conservé des sympathies royalistes, il se rallia à Louis XVIII en 1814 et servit alors la royauté comme préfet des Vosges (mai 1814-mars 1815), de l’Isère (juillet-août 1815), puis du Calvados (1816-1830), gratifié par ailleurs du titre de conseiller d’État (1816-1830). UN DES GRANDS NATURALISTES DE SON TEMPS, AIMÉ GOUJAUD DIT BONPLAND (1773-1858) s’était formé comme médecin, mais, durant ses études à Paris, avait par ailleurs fréquenté les cours d’histoire naturelle du Muséum, auprès de professeurs tels que Lamarck ou Jussieu. En 1798, il rencontra le naturaliste Alexander von Humboldt et l’accompagna de 1799 à 1804 dans son expédition en Amérique du Sud, s’occupant des observations botaniques. Il décrivit un grand nombre d’espèces végétales nouvelles et rapporta 60000 échantillons qu’il offrit à son retour au Muséum d’histoire naturelle. Il collabora à la publication du compte rendu de ce voyage en plusieurs ouvrages, et notamment aux Vues des Cordillères et monumens des peuples indigènes de l’Amérique (1813). En 1808, il fut nommé botaniste du jardin de Malmaison, et intendant des domaines de Malmaison et de Navarre. Joséphine recevait des plantes de toute les régions du monde, et lui-même effectua de nombreux voyages pour enrichir ce jardin qui devint un des plus prestigieux de l’époque, disposant de la plus grande serre d’Europe. Bonpland poursuivit l’inventaire de cette collection botanique, initié par son prédécesseur Étienne Pierre Ventenat, et publia en 1813 sa Description des plantes rares cultivées à Malmaison et à Navarre, richement illustré par Pierre-Joseph Redouté et Pancrace Bessa. En 1816, il repartit pour l’Amérique du Sud où, au Paraguay, au Brésil et en Argentine, il s’occupa de botanique et d’agronomie – il décrivit par exemple le mécanisme de germination du maté, ouvrant la voie à sa culture par l’homme. Il mourut en Argentine en 1858 sans avoir revu la France.
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