Pendule à quatre colonnes en placage d'acajou.... - Lot 195 - Osenat

Lot 195
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8000 - 10000 EUR
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Résultat : 12 500EUR
Pendule à quatre colonnes en placage d'acajou.... - Lot 195 - Osenat
Pendule à quatre colonnes en placage d'acajou. Chapiteaux et socle ornés de garnitures en bronze doré, à décor de griffons ailés tenant un écu en partie supérieure, de cornes d'abondance encadrant un soleil stylisé en partie basse. Pieds boules. Cadran émaillé à chiffres arabes avec centre et encadrement en bronze doré ciselé, à décor de croisillons et feuilles de lauriers. Balancier à effet compensateur rond en cuivre ciselé. Epoque Ier Empire. Vers 1810-1815. LA PENDULE DU CABINET DE TRAVAIL DE L'EMPEREUR NAPOLEON Ier AU PALAIS DES MULINI, ILE D'ELBE (1814-1815) Historique: Cette pendule était celle qui trônait sur la cheminée du Cabinet de travail de l'Empereur durant son séjour à l'île d'Elbe, au Palais des Mulini, entre le 5 mai 1814 et le 26 février 1815. Après le départ de Napoléon en 1815, une partie du mobilier, dont la pendule, est emportée à Rome par Madame Mère. A sa mort, en 1837, la pendule est donnée par le Cardinal Fesch aux descendants de Jean Jérôme Levie, maire d'Ajaccio en 1790, en souvenir de son aide à la famille Bonaparte lors du départ précipité de Corse en mai 1793 suite aux luttes politiques avec les partisans de Pascal Paoli. Il est probable que ce don soit en rapport avec le testament même de l'Empereur: « Au maire d'Ajaccio, au commencement de la Révolution, Jean Jérôme Lévy, ou à sa veuve, enfants ou petit-enfants, cent mille francs. » Une déclaration légalisée de Monsieur Levie, Président honoraire de la Cour d'Appel d'Alger sur un papier à entête du Protectorat Français, Régence de Tunis, signée en date du 8 février 1957, relatant l'histoire de la pendule en partie décrite ci-desssus, est jointe au présent lot. Provenance: -Famille Levie jusqu'en 1957. -Collection particulière. Biographie: Jean Jérôme LEVIE (1740-1801), ardent partisan de l'indépendance et de Pascal Paoli, il est élu maire d'Ajaccio en 1790. Il se rapporcha alors du clan Bonaparte et c'est à son domicile que Napoléon trouvera asile en mai 1793, lorsqu'il est recherché
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